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Banques : BNP Paribas et Société Générale plongent de plus de 10% en Bourse

BNP Paribas a chuté de 10,92% tandis que la Société Générale a, elle, plongé, de 12,97%. [PATRICK KOVARIK / AFP]

Entrainées par les incertitudes autour de Crédit Suisse, après le refus du principal actionnaire saoudien de monter davantage au capital de la banque helvétique, les banques françaises BNP Paribas et Société Générale ont plongé de plus de 10% à la Bourse de Paris ce mercredi.

Le secteur bancaire plus que fébrile. Ce mercredi 15 mars, aux alentours de 14h12, les banques françaises BNP Paribas et Société Générale étaient chahutées en Bourse. Alors que la première a chuté de 10,92%, la deuxième a, elle, plongé, de 12,97%.

D’autres banques européennes ont également subi le choc. C’est notamment le cas de Banco Sabadell (11,19%), ING (9,50%), Commerzbank (9,90%), Deutsche Bank (8,65%) et Unicredit (7,14%).

Cette «tempête boursière» est la conséquence du refus de la Banque nationale saoudienne (SNB), principal actionnaire de Crédit Suisse, de monter davantage au capital de l’établissement suisse impactant, non seulement le secteur bancaire, mais plus globalement tous les marchés européens.

Ainsi, alors que Paris dévissait de 3,25%, Londres a chuté de 2,34%, Francfort de 2,61% et Milan de 3,61%. Pour expliquer ce passage «au rouge» de Crédit Suisse, il faut remonter à la fin de 2022. À l’époque, la banque helvétique avait levé quatre milliards de francs suisses via une augmentation de son capital pour permettre l’entrée de la SNB.

Le dossier suivi de près par Bruno Le Maire

Néanmoins, début mars, alors qu’elle faisait partie des actionnaires de longue date de Crédit Suisse, Harris Associates, société d’investissement américaine, avait jeté l’éponge.

À la suite de cette tempête, la Première ministre Elisabeth Borne a demandé ce mercredi aux autorités suisses «de régler le problème» de la banque hélvetique précisant que le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, «aurait un contact avec son homologue suisse dans les prochaines heures». 

De l’autre côté de l’Atlantique, la crise bancaire se poursuit après la faillite de l’établissement américain Silicon Valley Bank, et ce en dépit des mesures prises par les autorités américaines et des assurances données par les dirigeants européens.

De ce fait, la Bourse de New York a ouvert en baisse ce mercredi. Dans les premiers échanges, le Dow Jones rendait 1,40%, l’indice Nasdaq reculait de 1,01% et l’indice élargi S&P 500 de 1,39%.

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