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Tuerie de Chevaline : la piste de l’arme du crime relancée par le pôle «cold case»

La voiture de la famille Al-Hilli criblée de balles, remorquée le 6 septembre 2012, au lendemain du massacre. [JEAN-PIERRE CLATOT / AFP]

Plus de dix ans après le massacre de quatre personnes à Chevaline (Haute-Savoie), le pôle «cold case» du parquet de Nanterre (92) espère toujours trouver le meurtrier, grâce à l'arme du crime.

Qui est le meurtrier de la tuerie de Chevaline ? Le pôle national «cold case» (affaires classées en français), a relancé la piste de l'arme utilisée pour ce quadruple meurtre survenu le 5 septembre 2012.

En effet, selon les informations du Parisien, la juge d’instruction Sabine Kheris, en charge de ce cette affaire aux innombrables scénarii possibles, (meurtre sur fond d'espionnage industriel, histoire locale ou encore l'œuvre d'un tueur fou) a fait savoir auprès de tous les services français de police et gendarmerie la nécessité d'être informée de chaque découverte de la même arme ayant servi à cette tuerie. 

«Il y a lieu de signaler à la section de recherches de Chambéry (le service de gendarmerie saisi de l’enquête) toute procédure de découverte ou de destruction d’arme de poing P06 (type Luger) de calibre 7,65 mm parabellum ainsi que toute découverte de munition de ce calibre», peut-on lire dans un document daté du 16 novembre 2022. 

UN INDICE TROUVÉ SUR LES LIEUX 

Dans cette note, il est mentionné que cette arme semi-automatique, de fabrication suisse, serait encore en circulation aujourd'hui. «Plus de 30.000 exemplaires de Luger P06/29 ont été fabriqués jusqu’au début des années 1950».

Le tireur, après avoir exécuté le père de famille, Saad Al-Hilli ainsi que sa femme et sa belle-mère, et le cycliste français Sylvain Mollier par balles, avait fracassé le crâne de l'aînée de 7 ans avec la crosse de son arme. 

Les enquêteurs avaient découvert un petit morceau de cette dernière sur le lieu de l’assassinat. C'est ainsi que les experts ont pu, après des analyses sur le fragment, isoler un composant chimique utilisé dans la fabrication de cette arme de poing semi-automatique, réduisant le panel de recherche à 6.000 armes, sur les 30.000 produites à l'époque. 

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