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Paris : une personne interpellée et suspectée d'être l'auteur des tags antisémites

Plusieurs croix gammées ont été découvertes sur la devanture d'un Franprix à Paris. Plusieurs croix gammées ont été découvertes sur la devanture d'un Franprix à Paris. [© Capture d'écran Twitter @geoffroyboulard]

La découverte de plusieurs croix gammées tracées à la peinture sur la devanture d'un supermarché, situé rue des Moines, dans le 17e arrondissement de Paris, avait suscité une vague d'indignation le 19 décembre dernier. Mercredi 28 décembre, le maire de l'arrondissement a annoncé qu'une personne avait été interpellée.

Un acte antisémite en plein Paris. C'est la terrible découverte qu'a faite le gérant d'un supermarché Franprix, situé rue des Moines (17e), à Paris, lundi 19 décembre dernier. Dix jours plus tard, une personne suspectée d'être à l'origine de ces dégradations a été interpellée et son audition est en cours. 

Sur Twitter, le maire du 17e arrondissement, Geoffroy Boulard a félicité les forces de l'odre. «Je salue la détermination des policiers du commissariat du 17e ⁦après l’interpellation d’un individu présumé auteur des croix gammées (faisant l’apologie d’un crime contre l’humanité) inscrites rue des Moines à deux reprises», a-t-il déclaré.

«UN ACTE D'UNE GRANDE GRAVITÉ»

Tracées à la bombe rouge, les plusieurs croix gammées qui recouvraient l'établissement avaient alors provoqué la colère des élus. 

«Faire l'apologie d'un crime contre l'humanité sur les murs d'un supermarché est un acte d'une grande gravité. Je fais confiance à la police pour retrouver et juger l'auteur», avait immédiatement réagi le maire LR du 17e arrondissement Geoffroy Boulard.

Un «acte odieux et révoltant» également dénoncé par la députée de la 3e circonscription de Paris Caroline Yadan, qui s'était «immédiatement rendue sur place pour échanger avec le gérant du magasin» et «lui apporter [son] soutien».

L'Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), qui lutte contre l'antisémitisme au quotidien, avait de son côté réclamé que l'auteur des faits soit «retrouvé et sanctionné». «Encore cette haine antisémite du quotidien qui se retrouve dans l’espace public», déplorait l'institution.

Depuis les inscriptions ont été effacées.

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