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Paris : 320 nouvelles caméras de vidéoprotection seront installées, en plus des 500 annoncées pour les JO

320 caméras de vidéoprotection doivent être installés d'ici à 2026. 320 caméras de vidéoprotection doivent être installés d'ici à 2026. [© Kenzo TRIBOUILLARD / AFP]

Le Conseil de Paris a voté en faveur du financement de l'achat et de l'installation de pas moins de 320 caméras de vidéoprotection sur 64 nouveaux sites dits «prioritaires», qui viendront s'ajouter aux 1.456 sites déjà équipés. Un demi-millier de caméras doivent également être installées dans le cadre des JO de Paris 2024.

Les élus parisiens ont décidé mercredi 14 décembre d'investir 4 millions d'euros pour l'extension du plan de vidéoprotection de Paris (PVPP) de la préfecture de police de Paris. «Avec cet investissement, la Ville de Paris montre ainsi son attachement à participer à une meilleure couverture du territoire parisien par ce dispositif», pouvait-on lire dans le vœu présenté aux élus.

64 nouveaux sites équipés d'ici à 2026

Une «démarche extrêmement volontariste» selon l'adjoint à la mairie de Paris chargé de la sécurité et de la police municipale Nicolas Nordman, qui assure que ce financement va permettre le déploiement de «320 caméras de vidéoprotection dans 64 nouveaux sites que nous espérons installer d'ici à 2026».

Il s'agit, selon l'élu, de «mettre l'accent sur plusieurs priorités», en réparant d'abord ce qu'il qualifie d'«inégalités historiques d'implantation des caméras à Paris» en mettant «l'accent sur certains arrondissements tels que les 15e, 17e, 18e, 19e ou encore 20e arrondissements «historiquement moins dotés que les arrondissements centraux et de l'ouest parisien».

En outre, l'élu a souligné la volonté de la municipalité de «préparer l'arrivée les Jeux Olympiques», qui rappelle que ces 320 caméras de vidéoprotection sur 64 sites, viendront s'ajouter aux 500 autres promises par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur 83 sites.

Doubler la vidéoverbalisation

Avec ces nouveaux équipements, l'adjoint chargé de la sécurité entend «mieux réguler les déplacements», «protéger les piétons notamment sur les enjeux de sécurité routière». «C'est la raison pour laquelle nous allons, à l'occasion de ce plan, nous allons doubler le nombre d'opérateurs de vidéoverbalisation parce que c'est un outil extrêmement efficace pour réguler la circulation et protéger les Parisiens».

Le «fruit d'un important travail» et d'une «large concertation» réalisés avec les maires d'arrondissement, les commissaires d'arrondissement et la préfecture de police selon l'élu, qui parle d'un «consensus» concernant les localisations de ces futures caméras.

Une bonne nouvelle pour le maire du 19e François Dagnaud, qui se félicite que cinq nouveaux sites de son arrondissement seront bientôt dotés de ce nouvel équipement, qu'il faut «vite installer». «Un rééquilibrage nécessaire pour les quartiers populaires», selon lui, pour permettre «l'accélération des enquêtes», «la prévention des rixes» ou encore comme «dissuasion des incivilités».

La capitale dispose aujourd'hui de 4.055 caméras déployées sur 1.475 sites, a assuré la sous-préfète Elise Lavielle aux élus parisiens mercredi, se réjouissant d'un «rythme de déploiement du plan de vidéoprotection de Paris inédit» avec la perspective des Jeux Olympiques.

Interrogé à ce sujet mardi 13 décembre, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a de son côté salué l'augmentation du budget alloué à la PP. Un «bon budget» selon lui, «après plusieurs années de stagnation, voire parfois de baisse». Lui assure que les 500 caméras qui doivent être installées pour les JO «resteront bien en héritage», et seront déployées le plus rapidement possible «entre 2023 à 2024», «sur la voie publique en priorité».

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