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Primaire de la gauche : «ce n'est peut-être pas la bonne méthode», selon Laurence Rossignol

Invitée de Laurence Ferrari dans la matinale de CNEWS, ce vendredi 10 décembre, Laurence Rossignol vice-présidente PS du Sénat et présidente de l'assemblée de femmes est revenue sur la primaire de la gauche, qui peine à se mettre en place.

Alors que les candidats de gauche à l'élection présidentielle ne trouvent pas de terrain d'entente dans l'organisation d'une primaire, censée rassembler l'électorat derrière un seul et même candidat, Laurence Rossignol a proposé une alternative. 

«Je dis banco pour poser la question de l'unité. Nous avons pensé à une autre méthode, je pense que chaque candidat devrait venir avec cinq propositions, que les candidats se mettent autour de la table et discutent d'un projet commun pour gouverner». 

Cette proposition faite à la demande du candidat qu'elle soutient, Arnaud Montebourg, et qui serait selon elle la meilleure méthode «pour que les candidats puissent converger». Elle soutient que «la gauche est utile quand elle gouverne». 

Un rassemblement général 

«Je tiens à rappeler que le rassemblement de la gauche ne comprend pas seulement les sociaux-démocrates et les écologistes. C'est aussi le Parti communiste avec Fabien Roussel et la France insoumise. Nous ne pouvons pas les exclure car cette gauche qui exclurait d'autres courants, serait la même qui a rompu avec les classes populaires», développe la vice-présidente du Sénat. 

Laurence Rossignol veut un rassemblement total même si elle confesse des points de divergences avec certains candidats dont Jean-Luc Mélenchon, notamment sur la question de la laïcité : «Des désaccords que nous n'avions pas il y a quinze ans». «J'en ai aussi avec Fabien Roussel sur la question des salaires, du made in France et de la lutte contre la mondialisation», ajoute-t-elle. 

«Bien que nous ayons des divergences, nous avons des valeurs communes, et nous appelons à se rassembler. Si les Français pensent que nous ne pouvons pas gouverner ensemble, ils n'ont aucune raison de voter, ni pour les uns, ni pour les autres», a conclu Laurence Rossignol. 

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