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Primaire de la gauche : quels seraient les candidats pour et contre ?

La proposition d'Anne Hidalgo a divisé les candidats de gauche à la prochaine élection présidentielle. [Montage photo / JOEL SAGET / AFP]

L’union fait la force ? Alors que les candidats de gauche peinent à décoller dans les sondages de la prochaine élection présidentielle, Anne Hidalgo a proposé, mercredi soir, l’organisation d’une primaire à gauche. Une idée qui semble diviser les candidats.

Anne Hidalgo (Pour)

Cantonnée entre 3 et 7% selon les sondages, la candidate socialiste à la prochaine échéance présidentielle est à l’initiative de cette primaire de gauche.

Sur le plateau du 20H de TF1, la maire de Paris a déclaré que sa famille politique «fracturée» devait «se retrouver et se rassembler». Si aucune union ne se met en place, Anne Hidalgo a estimé qu’il n’y aurait «plus de possibilités pour cette gauche de continuer à exister» en France.

Dans son entretien, Anne Hidalgo a bien affirmé que, si elle perdait cette éventuelle primaire, elle se rangerait derrière le vainqueur. Cependant, si ses homologues venaient à refuser son appel, elle maintiendrait sa candidature.

Arnaud Montebourg (Pour)

Le 4 septembre dernier, Arnaud Montebourg lançait la «Remontada de la France». Trois mois plus tard, l’ancien ministre de François Hollande culmine aux alentours de 1 à 3% d’intentions de vote.

Voyant que «rien n’avait bougé» depuis l’annonce de sa candidature, Arnaud Montebourg a lancé un appel dans les colonnes du journal Libération. Dans son entretien, il a ainsi exhorté les forces de gauche à une «unification autour d’un projet et d’un candidat commun».

Yannick Jadot (Contre)

Ce jeudi 9 décembre, le candidat écologiste a été catégorique. «Non, je ne participerai pas à une primaire de la gauche», a-t-il annoncé sur Europe 1.

Crédité d’une fourchette de 6 à 9% des votes, Yannick Jadot a jugé que la proposition d’Anne Hidalgo était «un tour de passe-passe». Une offre qui cacherait «la volonté de sortir de l’impasse par une idée surprise».

Une nouvelle primaire «ce n’est pas le choix des écologistes, qui est de rassembler très largement autour d’idées fortes», a rajouté l’eurodéputé.

Jean-Luc Mélenchon (Contre)

S’il ne l’a pas publiquement annoncé, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon l’ont fait pour lui.

«Notre solution : construire l’union derrière un programme avec Jean-Luc Mélenchon et l’union populaire», a tweeté mercredi soir le député Eric Coquerel.

Le candidat de la France insoumise, annoncé entre 8 et 11%, n’a en effet jamais été tenté par l’idée d’une primaire à gauche.

Fabien Roussel (Contre)

Les communistes ont également décliné la proposition d’Anne Hidalgo. «Une primaire permet seulement de régler un problème de casting. Or, le problème de la gauche aujourd’hui, c’est qu’elle ne parle plus aux classes populaires. Fabien Roussel est candidat et le restera, a expliqué l’entourage du représentant du PCF à l’AFP.

Fabien Roussel a estimé que la tenue d’une primaire «n’était pas la solution». En effet son organisation règle seulement «le problème de la personne». Néanmoins, pour le candidat communiste, «ce n’est pas la personne qu’il faut trouver».

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