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Roselyne Bachelot : ses 5 coups de gueule les plus célèbres

La nouvelle ministre de la Culture ne mâche pas ses mots. [Ludovic Marin / AFP]

L'annonce de l'arrivée de Roselyne Bachelot au ministère de la Culture a été majoritairement bien accueillie par le grand public et le milieu culturel, et son franc-parler voire ses dérapages pourraient bien y être pour quelque chose. Voici ses cinq coups de gueule les plus célèbres.

«Ils travaillent 90 heures par jour en se faisant cracher a la gueule»

Le 27 mars 2014, c'est aux attaques faites aux politiciens que Roselyne Bachelot s'en est prise, sur le plateau de l'émission de télévision politique «Des paroles et des actes» diffusée sur France 2 : «On insulte les hommes et les femmes politiques l'air de dire que du côté des associations il n'y a que des gens formidables, qui n'ont aucune soif de pouvoir, qui ne font que des choses formidables et altruistes, alors que j'ai vu pendant quarante ans des hommes politiques se défoncer la paillasse. Michel Sapin et Laurent Wauquiez [qui étaient présents sur le plateau, ndlr] sont énarques : ils pourraient gagner beaucoup plus en ne faisant pas de la politique. Ils travaillent 90 heures par jour en se faisant cracher à la gueule, il y en a marre quoi, la démagogie a des limites !».

«c'est vraiment une bande de connards»

Chroniqueuse un temps pour l'émission d'actualité «Le Grand 8» sur la chaîne de télévision D8, aujourd'hui C8, Roselyne Bachelot avait partagé le 26 mai 2014 son incompréhension face à la campagne du Parti socialiste (PS), et notamment du Premier ministre de l'époque, lors des élections européennes : «Manuel Valls, qu'on aurait pensé plus habile, fait son grand meeting de campagne en Espagne et parle en espagnol et en catalan alors que la France traverse une crise identitaire. Et sur quoi le Parti Socialiste a axé sa campagne ? Défendre la présidence de Martin Schulz. Or, il est d'un parti politique qui a fait alliance avec la droite en Allemagne. Mais on se demande qui sont les communicants de l'Elysée, c'est vraiment une bande de connards !».

«QUAND ON A UN SALaud...»

La ministre aujourd'hui âgée de 73 ans s'est emportée plus d'une fois sur «Le Grand 8». Le 24 novembre 2014, c'est François Hollande qui en a fait les frais : «Quand on s'est comporté vis-à-vis d'elle [Valérie Trierweiler, ndlr] d'une telle façon... Moi je n'oublie pas comment on l'a répudiée. Elle dit qu'elle ne se venge pas, hé bien, elle a bien raison de se venger. C'est quand-même une vengeance et quand on a un salaud, enfin quelqu'un qui s'est comporté dans ce sujet de cette façon - excusez-moi le mot a dépassé ma pensée - on se venge !», a-t-elle affirmé à propos d'une interview de l'ex-Première Dame Valérie Trierweiler, pour lancer son best-seller «Merci pour ce moment», dans laquelle celle-ci ne faisait pas de cadeau à l'ancien président.

«Je l'ai traitée de grosse connasse, ça m'a fait plaisir»

Aussi présente sur LCI, la chaîne d'information de TF1, elle avait confié le 15 mars dernier, soit juste avant l'annonce du confinement, s'être emportée contre une femme ne respectant pas les gestes barrières : «J'étais dans une réception, je ne voulais pas serrer les mains donc je faisais les gestes du coude, et il y a une dame, je pense qu'elle était au moins à bac +10, qui me dit "vous n'allez quand même pas écouter les balivernes du gouvernement" et je lui réponds "je n'écoute pas le gouvernement, j'écoute les conseils des autorités sanitaires". Elle me dit : "ils sont tous vendus au labo", les bras m'en sont tombés. Je vais vous dire une chose : je l'ai traitée de grosse conne ça m'a fait plaisir !».

«Qu'est-ce que c'est que ce pays infantilise ?»

Entendue par la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale le 1er juillet dernier, l'ancienne ministre de la Santé, à l'époque très critiquée pour avoir commandé 94 millions de doses de vaccins dont seulement 6 avaient été utilisées après la pandémie de grippe A(H1N1) en 2009, a pointé du doigt les médecins : «Lors d'une pandémie de type respiratoire, il faut avoir une politique de masques préparés très à l'avance. Ce n'est pas au moment où la pandémie se déclare qu'on peut se procurer des masques. On attend que le préfet ou le directeur de l'ARS vienne avec une petite charrette porter des masques ? Mais qu'est-ce que c'est que ce pays infantilisé ? Il faut quand-même se prendre un peu en main dans ce pays, c'est ça qu'il faut en tirer !»

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