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JO 2024 : Paris rend son ultime copie

Le village olympique, ici en photo, pourrait être installé en Seine-Saint-Denis. [© Paris 2024/Luxigon/DPA
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Les dés sont en passe d’être jetés. Le comité de candidature parisien doit déposer ce vendredi la troisième et dernière partie de son dossier en vue de l’organisation des JO de 2024.

Celle-ci porte sur deux axes principaux : l’achèvement en temps et en heure des travaux et l’héritage que laissera derrière elle la compétition. Pour le premier, la capitale peut se targuer de disposer déjà de 95 % des infrastructures. Outre la piscine, seul le village olympique, à cheval sur trois communes de Seine-Saint-Denis, serait en effet à construire.

Concernant le legs «immatériel», Bernard Lapasset, co-président du comité de candidature, entend «montrer que le sport n’est pas seulement une question de médailles. Il donne aussi la santé, valorise la culture, l’éducation, l’environnement, l’innovation...»

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Par ailleurs, la restitution des dossiers marque également le début de la campagne de promotion internationale, plusieurs dates figurant ainsi à l’agenda. En avril, une rencontre est prévue avec les présidents des fédérations sportives, puis en mai, la capitale accueillera les membres de la commission d’évaluation, avant un déplacement à Lausanne, en Suisse, pour des auditions au siège du CIO, en juillet. L’oral final aura lieu en septembre, à Lima (Pérou), avant la désignation de la ville-hôte le 13 septembre. 

Les voyants au vert

Une élection qui s’annonce sous les meilleurs auspices pour la capitale. La crédibilité de sa principale rivale, Los Angeles, est en effet remise en question par la politique du nouveau président américain, Donald Trump. Quant aux promoteurs de l’autre concurrent, Budapest, ils sont sous la menace d’un référendum  d’initiative populaire contre la candidature. 

«Suivre la géopolitique fait parti de notre travail. Mais c’est important de ne pas dévier de notre projet, qui est fort. Nous avons confiance, car nous avons tiré des leçons de Rio, et de Londres», souligne Bernard Lapasset. 

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