Conformément à ses engagements, la municipalité parisienne a ouvert le 10 novembre dernier, le centre d'accueil pour les réfugiés dans le 18e arrondissement. Pour eux, c'est la première étape d'une longue démarche, avant d'obtenir l'asile en France.
Une semaine après son ouverture, le camp humanitaire pour migrants de la Porte de la Chapelle a déjà pris en charge 290 personnes. Plus de 80 d’entre elles doivent d’ailleurs quitter le centre aujourd’hui, orientées vers des structures d’accueil de longue durée.
«Il faut absolument que des migrants commencent à partir pour que le centre ne soit pas embolisé», a souligné Jean-François Carenco, préfet d’Ile-de-France. Car le centre n’a pas vocation à devenir un centre d’hébergement durable.
Sa mission est en effet d’accueillir les primo-arrivants pour une période allant de cinq à dix jours : le temps pour eux d’expliquer leur situation administrative, de bénéficier d’un suivi médical et d’une aide psychologique.
Ils intègrent ensuite des CAO (centres d’accueil et d’orientation) qui servent de sas vers la demande d’asile. Réservé aux hommes, le centre peut prendre en charge jusqu’à 400 personnes.