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Présidentielle 2017 : rentrée politique décisive pour François Hollande

François Hollande inaugure l'hôtel de luxe "Etoile de Pompadour" à Arnac-Pompadour, le 11 août 2016 [Mehdi FEDOUACH / AFP/Archives] François Hollande inaugure l'hôtel de luxe "Etoile de Pompadour" à Arnac-Pompadour, le 11 août 2016 [Mehdi FEDOUACH / AFP/Archives]

L'executif effectue sa rentrée ce lundi 22 août, avec un Conseil des ministres au grand complet, alors que François Hollande affronte une situation politique inédite : pas moins de trois de ses anciens ministres, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Cécile Duflot ont annoncé briguer sa succession à l'Elysée. 

Sauf bouleversement de calendrier, le chef de l'Etat ne dira pas avant la fin de l'année s'il sollicite un second mandat, et il ne le fera pas en l'absence de «possibilité de victoire», selon ses propres termes reproduits dans un ouvrage paru jeudi (Conversations privées avec le président, Albin Michel). Mais à huit mois de l'échéance, François Hollande est déjà contesté comme aucun président avant lui au sein de son propre parti.

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Dimanche, l'ancien ministre Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature à l'Elysée, expliquant qu'il lui était «impossible de soutenir» François Hollande et son bilan «pas défendable». «Outrance» et «caricature», s'est chargé de répliquer le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen.

M. Montebourg n'a pas précisé s'il entendait se soumettre à la primaire organisée par le PS, à laquelle se pliera en revanche un autre ancien ministre, Benoît Hamon. «A mon sens, dans son esprit, (M. Montebourg) a déjà tiré un trait sur les primaires, c'est dommage», a jugé lundi le secrétaire d'Etat Thierry Mandon. Primaires dont M. Montebourg fut l'un des grands artisans en 2011.

La primaire, passage obligé ?

Tous les candidats de gauche doivent «passer par la primaire» sinon «ils sont tous foutus», a de son côté estimé Gérard Filoche, membre de l'aile gauche du Parti socialiste et lui-même candidat, de même que la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann. De son côté, Cécile Duflot a officialisé samedi sa participation à la primaire organisée par Europe Écologie-Les Verts. Avec la ferme intention de figurer sur la ligne de départ en 2017 après ce «quinquennat raté pour l'écologie».

A gauche de la gauche également, Jean-Luc Mélenchon, est candidat depuis plusieurs mois. Il doit faire son discours de rentrée, dimanche à Toulouse. Le Parti communiste, qui tient son université d'été ce week-end, tranchera la question d'un éventuelle candidature à l'automne. A surveiller également: du côté des «réformistes» du PS, les intentions, pour l'heure assez floues, d'Emmanuel Macron.

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