L'ancienne ministre de la culture Fleur Pellerin, évincée du gouvernement en février, s'apprête a rejoindre le secteur privée via la création d'une société destinée à accompagner les investissements coréens, dans les nouvelles technologies, en France.
Cette structure se nommera Korelya. Pour des raisons d'ordre éthique, Fleur Pellerin a démissionné de la Cour des Comptes et de la fonction publique, renonçant ainsi à la possibilité de réintégrer l'administration en cas d'échec, indique le Journal du Dimanche. L'ancienne ministre a justifié son choix auprès de François Hollande dans une lettre dans laquelle elle affirme ne pas vouloir faire supporter à la collectivité «le prix de sa tranquillité», précise le JDD.
A lire aussi : Radio France : Fleur Pellerin nomme un médiateur
Mi-février, à l'occasion du remaniement gouvernemental, Fleur Pellerin était remplacée par la conseillère de François Hollande, Audrey Azoulay. Une éviction à laquelle elle ne s'attendait pas. Plus tard, elle déclarait ne pas pouvoir envisager de ne pas «jouer un rôle dans le destin de ce pays».
Des racines coréennes
Native de Séoul (Corée du Sud), où elle avait été abandonnée dans les rues à sa naissance, Fleur Pellerin a été adoptée à l'âge de 6 mois par une famille française. Diplomée de l'Essec, de Sciences-Po et de l'Ena, puis magistrate à la Cour des Comptes, elle avait été responsable du pôle «Société et Economie numérique» lors de la campagne présidentielle de François Hollande.