Gregory Pasqueille s'est vu infliger, vendredi 12 août, cinq mois de prison ferme pour menace de mort en raison d'un tweet appelant à assassiner François Hollande et Manuel Valls.
Il a également écopé d'un mois supplémentaire pour refus de se soumettre à un test ADN. Le 6 juillet, ce nordiste âgé d'une trentaine d'années avait appelé sur Twitter à «prendre les armes» et à se rendre le lendemain aux Invalides, à Paris, pour la cérémonie d'hommage à l'ancien Premier ministre Michel Rocard. Il avait accompagné certains de ses tweets, qui depuis ont été supprimés, du hashtag «#assassinerhollandevalls».
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M. Paqueille a été interpellé le 7 juillet à côté de l'Assemblée nationale à Paris, non loin donc de la cérémonie en hommage au dirigeant socialiste, a indiqué le parquet de Béthune.
Christiane Taubira prise pour cible
M. Pasqueille a reconnu qu'il était bien l'auteur de ces tweets, mais, selon lui, il ne s'agissait pas de menaces de mort, mais d'une manière de dire qu'il souhaitait mettre un terme à la carrière politique du président de la République et du Premier ministre.
L'homme avait déjà été condamné en juin à Paris, en son absence, à deux mois de prison ferme pour injure publique raciale, en raison d'un tweet dans lequel il comparait l'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira à un singe. Il a fait appel de ce jugement.