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Hollande dénonce "un blocage" décidé "par une minorité"

François Hollande le 19 mai 2016 à l'Elysée à Paris [GONZALO FUENTES / POOL/AFP/Archives] François Hollande le 19 mai 2016 à l'Elysée à Paris [GONZALO FUENTES / POOL/AFP/Archives]

François Hollande a dénoncé mardi, sur France Culture, le «blocage» des raffineries et dépôts de carburant, «une stratégie portée par une minorité» opposée au projet de loi travail.

Evoquant le conflit social en cours lors d'un entretien consacré à l'Histoire, le chef de l'Etat a dit ne pas vouloir «ignorer, négliger ce qui se passe, considérer que ça ne mérite pas une forme de respect par rapport à ceux qui ont des revendications légitimes». «Mais ça ne me conduit pas non plus à accepter ce qui est aujourd'hui un blocage qui est fondé simplement par une stratégie portée par une minorité», a-t-il ajouté.
 
Un peu plus tôt, sur Europe 1Manuel Valls avait réaffirmé qu'il n'y aurait «pas de retrait» du projet de loi travail, adopté en première lecture à l'Assemblée au moyen de l'article 49-3 de la Constitution.

A lire aussi : La carte des stations-services en pénurie de carburants

La raffinerie Esso et le dépôt de carburants de Fos-sur-Mer dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants cégétistes opposés à la loi travail, ont été dégagés mardi à l'aube par les forces de l'ordre qui ont rencontré «une résistance», a annoncé la préfecture de police. Les forces de l'ordre «ont fait preuve d'un grand sang-froid», a dit le Premier ministre, qui a précisé que «d'autres sites (seraient) libérés».

 

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