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«A quoi sert François Hollande ?», le drôle d’intitulé d’une épreuve de droit

Le chargé de TD présent sur place a tout de même précisé à ses élèves que le sujet nécessitait une argumentation. [Capture Facebook / Bordel De Droit]

C’est un intitulé de sujet insolite que les étudiants en première année de licence de droit de la fac d’Angoulême (Charente) ont eu à traiter fin avril lors d’une colle de droit constitutionnel.

Généralement, c’est le ventre noué que les étudiants découvrent les sujets de partiels. Là, l’angoisse à vite cédé le pas à un fou rire irrépressible dans toutes les travées de l’amphi à mesure que les étudiants découvraient les sujets sur lesquels ils devaient composer pendant trois heures.

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En effet, si le premier sujet portait classiquement sur «le rôle du Conseil constitutionnel dans la formation du bloc de constitutionnalité», le second était nettement moins conventionnel. Du moins dans sa formulation. En effet, les étudiants devaient répondre à la question malicieuse : «A quoi sert François Hollande ?»

«On a vraiment tous été surpris, les sujets n'ont jamais été formulés comme cela» a raconté Mélanie à La Charente Libre. Le chargé de TD présent sur place a tout de même précisé à ses élèves que le sujet nécessitait une argumentation. Il fallait comprendre qu’il était question des pouvoirs et des compétences du président de la République, et non des qualités réelles, supposées ou fantasmées de François Hollande lui même.

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Toujours est-il qu’avec pareil intitulé, il n’est pas exclu que les correcteurs doivent faire face à quelques digressions sans aucun rapport avec une copie de droit constitutionnel. Le sujet a d'ailleurs été relayée sur une page Facebook chère aux étudiants en droit. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne manque pas d'imagination pour dégager une problématique.

C'est une «maladresse de formulation, peut-être une erreur de jeunesse» a justifié lundi soir à France Info Philippe Lagrange, le doyen de la Faculté de Poitiers dont dépend Angoulême pour désamorcer une quelconque polémique. «Il n'y a pas d'affaire, les étudiants ne se sont pas plaints, ce collègue n'est pas hostile au Président et se garderait bien de porter quelque jugement que ce soit sur son action» a assuré l'universitaire.

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