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Albi : enfants et parents pris en charge par les psychologues

Des parents et des élèves arrivent à l'école Edouard Hériot, à Albi le 5 juillet 2014 pour rencontrer des psychologues, au lendemain du meurtre d'une enseignante par une déséquilibrée [Rémy Gabalda / AFP] Des parents et des élèves arrivent à l'école Edouard Hériot, à Albi le 5 juillet 2014 pour rencontrer des psychologues, au lendemain du meurtre d'une enseignante par une déséquilibrée [Rémy Gabalda / AFP]

Enseignants et parents d'élèves, souvent accompagnés d'enfants, ont convergé samedi matin à l'école Edouard Herriot d'Albi où les attendait une équipe de psychologues, au lendemain du meurtre d'une institutrice par une maman d'élève déséquilibrée, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Des enfants de maternelle sont venus déposer des bouquets et des dessins devant les portes du groupe scolaire, l'un d'eux expliquant à ses camarades: "c'est parce que Fabienne, elle est morte".

"Nous allons accompagner les enfants, les familles, les enseignants, tous ceux qui en ont besoin jusqu'à la rentrée et aussi longtemps que ce sera nécessaire", a déclaré à l'AFP l'adjoint de l'inspectrice académique, Farid Djemmal.

Vendredi matin, dernier jour de l'année scolaire, une femme de 47 ans mère d'une écolière de six ans a poignardé l'institutrice de sa fille devant une quinzaine d'enfants.

Appréhendée peu de temps après alors qu'elle marchait dans la rue, l'auteure des faits, prénommée Rachida et de nationalité espagnole, a été placée en milieu psychiatrique, une première expertise ayant conclu à "des troubles psychiques ayant aboli son discernement".

Souvent gênés par la présence massive des médias, les parents et enseignants de cette petite école de quartier nichée au milieu de petits immeubles HLM et de modestes pavillons sont apparus très émus et très soudés.

"Adieu à une super maîtresse", "Fabienne, une belle femme gentille et généreuse", pouvait-on lire sur les dessins déposés parmi les bouquets.

Habitante du quartier et déléguée départementale de l'éducation nationale (DDEN), Yvette Lacourt, décrivait "une école de quartier modèle" où on avait compté "jusqu'à 32 nationalités, et tout se passait très bien grâce à une équipe d'enseignants très soudés".

"C'est pour ça que c'est tellement choquant. C'est la faute à personne: être là au mauvais moment.. Cette famille (de la meurtrière, ndlr) était là depuis mai seulement", a-t-elle dit avant d'entrer dans l'établissement.

La victime, Fabienne Terral-Calmès, 34 ans, était mère de deux petites filles et enseignait en grande section de maternelle.

 

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