Plusieurs organisations étudiantes comme l'Unef, la Fage et l'UNI se sont inquiétées lundi d'une possible suppression des APL pour les non boursiers. dans le cadre des économies recherchées par le gouvernement. Une hypothèse démentie par plusieurs membres du gouvernement.
La secrétaire d’Etat à l’Enseignement, Geneviève Fioraso, a affirmé ce lundi que "la suppression des APL n’était pas à l’ordre du jour".
Ce week-end, le JDD rapportait que la Cour des comptes avait suggéré au gouvernement de supprimer les aides au logement (Aides personnalisées au Logement) aux étudiants pour les étudiants non boursiers. Ce qui aurait permis à l’État d’économiser 800 millions d’euros chaque année.
Geneviève Fioraso répondait ainsi aux différentes associations étudiantes, notamment l’Unef et l’UNI, qui ont informé les étudiants de cette proposition via les réseaux sociaux.
Les APL "conditionnent la réussite"
Selon Geneviève Fioraso, supprimer les APL entraverait le succès des étudiants : "Il n’est pas question que l’on touche à la qualité de vie des étudiants car ça conditionne leur réussite".
Les APL sont distribués à tous les étudiants qui vivent sans leurs parents, en appartement ou dans une chambre. Ils varient selon la ville, le montant du loyer ou encore le revenu du bénéficiaire, qui peut avoir un job étudiant ou recevoir une pension alimentaire.
PTZ+, Apl, prêt action logement... Des aides à ne pas négliger