Danièle Trottini, propriétaire d’un logement à Cannes (Alpes-Maritimes), a décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre une décision de la Banque de France d’effacer les neuf mois de loyers en retard que devaient lui verser ses locataires.
«Je trouve ça injuste». Depuis deux semaines, Danièle Trottini a entamé une grève de la faim. Propriétaire d’un appartement à Cannes, celle-ci proteste contre une décision de la Banque de France.
En effet, l’institution a décidé d’effacer les neuf mois de loyers en retard de ses locataires, soit l’équivalent de 16.000 euros.
Les locataires, quant à eux, refusent de quitter l'appartement tant qu'ils n'obtiendront pas de logement social.
Confrontée à une situation qui peut être amenée à durer, les premiers signes de fatigue se sont fait ressentir par la propriétaire, allant jusqu’à faire un malaise et se rendre à l’hôpital. Pour autant, elle ne compte pas abandonner. «Je ne lâcherai pas, j’irai jusqu’au bout», a-t-elle assuré à CNEWS.
Danièle Trottini a déjà reçu le soutien de David Lisnard, le maire de Cannes, qui a assuré «suivre le dossier de près», tout en exigeant un changement de loi pour mieux protéger les propriétaires.
