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L’Etat à l’aide des sinistrés bretons et réunionnais

La Réunion a été touché par le cyclone Béjisa.[RICHARD BOUHET / AFP]

Branle-bas de combat au gouvernement. Les intempéries causent d'énormes dégâts en métropole et en outremer.

 

Alors que la Bretagne restait toujours placée sous haute surveillance par Météo France hier, et que l’île de La Réunion découvrait peu à peu l’ampleur des dégâts causés par le passage du cyclone Bejisa jeudi dernier, plusieurs ministres étaient à pied d’œuvre pour assurer la présence de l’Etat auprès des sinistrés.

 

Vigilance orange en Bretagne

Deux semaines après le passage de la tempête Dirk, plusieurs départements bretons sont toujours inondés. Les violentes intempéries de ces derniers jours ont entraîné une montée des eaux jusqu’à 4,89 mètres dans les rues de Landerneau (Finistère).

A Quimperlé, village le plus touché par les inondations, le fleuve la Laïta est de nouveau sorti de son lit hier matin, avant que l’alerte rouge lancée par Météo France dans la nuit de samedi à dimanche pour le Finistère ne soit finalement levée.

Le risque de crue demeurant important dans le département, celui-ci a été placé en vigilance orange, tout comme le Morbihan, l’Ile-et-Vilaine et la Loire-Atlantique, où une baisse significative du niveau de l’eau n’est pas attendue avant le milieu de la semaine. 

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La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a assuré vendredi que l’état de catastrophe naturelle serait «établi» en Bretagne «dès que les conditions seraient réunies».

Une garantie qu’a également donnée samedi le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, aux victimes du cyclone qui a frappé La Réunion la semaine dernière.

Avec des vents à plus de 175 km/h, Bejisa a causé la mort d’une personne, fait seize blessés et provoqué d’importants dommages matériels.

Environ 70 000 foyers demeuraient hier privés d’électricité.

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Une indemnisation très encadrée

L’état de catastrophe naturelle, qui sera décrété par un arrêté interministériel paru au Journal officiel, permettra aux sinistrés d’être indemnisés pour les dommages matériels causés.

Strictement encadrée, cette garantie s’applique à tous les biens assurés à quelques exceptions près, notamment les véhicules assurés au tiers (minimum légal en matière d’assurance automobile), les bateaux ou le bétail non enfermé.

Les assurés ont jusqu’à dix jours après la publication de l’arrêté pour faire parvenir leur déclaration de sinistre et adresser par courrier une demande d’indemnisation à leur assureur.

Celui-ci est ensuite tenu d’indemniser ses clients au moins partiellement dans un délai de deux mois, et intégralement dans les trois mois.

Mais une franchise, de 380 euros pour les particuliers et 1 140 euros minimum pour les entreprises, reste à la charge de l’assuré.

Selon la Fédération française des sociétés d’assurance, les assureurs ont ainsi versé en moyenne plus d’1,5 milliard d’euros par an sur les vingt dernières années au titre des tempêtes et des catastrophes naturelles.

 

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