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Les principaux plans sociaux et menaces de 2013

D'ex-employés de la société d'abattage Gad devant le site de Lampaul-Guimiliau, le 13 décembre 2013 [Fred Tanneau / AFP/Archives] D'ex-employés de la société d'abattage Gad devant le site de Lampaul-Guimiliau, le 13 décembre 2013 [Fred Tanneau / AFP/Archives]

De Gad à La Redoute, en passant par EADS, Virgin, Alcatel-Lucent ou Mory Ducros, les faillites, plans sociaux et autres menaces sur l'emploi n'ont pas manqué en 2013. Voici les plus marquants:

 

LFOUNDRY

L'usine aixoise de semi-conducteurs (613 salariés) a été placée en liquidation judiciaire le 26 décembre, avec cessation immédiate d'activité. Un délai de trois mois a été toutefois accordé pour évaluer une offre de reprise de l'outil industriel.

 

KEM ONE (ex-Arkema)

Après neuf mois d'incertitude, la justice a homologué le 20 décembre un projet de reprise du groupe chimique, qui permettra selon le gouvernement de préserver "plus de 3.000 emplois" dans la filière.

 

EADS

Le géant européen de l'aéronautique a annoncé le 9 décembre la suppression de 5.800 postes sur trois ans. En France, environ 1.700 postes devraient être touchés.

 

MORY DUCROS

Manifestation d'employés de Kem One devant le tribunal de commerce de Lyon, le 18 décembre 2013 [Jeff Pachoud / AFP/Archives]
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Manifestation d'employés de Kem One devant le tribunal de commerce de Lyon, le 18 décembre 2013
 

Le transporteur (5.000 salariés) a annoncé fin novembre son dépôt de bilan. Les repreneurs ont jusqu'au 3 janvier pour se manifester. Les syndicats redoutent des pertes d'emploi "considérables", y compris chez les quelque 2.000 sous-traitants.

 

FAGORBRANDT

La filiale française du groupe électroménager espagnol Fagor (1.800 salariés) a été placée le 7 novembre en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois. Le groupe a bénéficié depuis d'une aide de l'Etat de 10 millions d'euros pour redémarrer partiellement son activité.

 

LA REDOUTE

Kering (ex-PPR), actionnaire du vépéciste, a annoncé fin octobre aux syndicats la perte potentielle d'au moins 700 emplois (sur 3.300 en France et à l'étranger), lors d'une cession. Début décembre, il a annoncé que La Redoute serait cédée à son PDG et un autre dirigeant, qui veulent "minimiser autant que possible les conséquences sur l'emploi".

 

NATIXIS

La banque d'investissements a annoncé mi-octobre la suppression d'environ 700 postes d'ici à 2015 (sur 6.000 salariés maison-mère) via des départs volontaires. Un premier plan portant sur 537 postes doit faire l'objet d'une consultation d'ici au printemps 2014.

 

ALCATEL-LUCENT

L'équipementier télécoms a annoncé le 8 octobre la suppression d'environ 900 postes en France (sur plus de 8.000 salariés). Le plan prévoit la fermeture ou la cession de cinq sites sur 13.

 

AIR FRANCE

2.800 nouvelles suppressions de postes dans le cadre du plan Transform 2015 ont été détaillées en octobre. Elles s'ajoutent aux 5.000 suppressions déjà décidées en janvier 2012 pour redresser le franco-néerlandais Air France-KLM à l'horizon 2015.

 

GAD SAS

Un plan de continuation pour la société bretonne d'abattage et de découpe de porcs (1.700 salariés) a été validé en octobre, évitant la liquidation, mais avec la suppression de 889 emplois et la fermeture d'un des deux abattoirs.

 

CANON

Le groupe de bureautique (2.600 salariés), a présenté en juillet un plan de 453 suppressions de postes dont plus de 200 nets.

 

MICHELIN

En juin, le géant des pneumatiques a annoncé l'arrêt de la production des pneus poids lourds à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Un accord, entériné le 27 novembre, prévoit 706 suppressions de postes.

 

MARINE HARVEST

Le numéro un mondial du saumon a annoncé en juin la suppression de 400 postes en Bretagne.

 

DARTY

Le groupe d'électroménager va supprimer quelque 450 postes en France (sur 11.500) via des reclassements ou des départs volontaires (les magasins n'étant pas touchés). Ces suppressions doivent être compensées.

 

IBM

Le groupe informatique (9.700 salariés) va supprimer 689 postes, mais devrait éviter les licenciements avec plus de 900 volontaires au départ.

 

SNCM

Un pantin affublé d'une pancarte faisant référence au ministre du Redresseement productif, sur une usine de LFoundry à Rousset, près d'Aix-en-Provence, le 23 décembre 2013 [Bertrand Langlois / AFP/Archives]
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Un pantin affublé d'une pancarte faisant référence au ministre du Redresseement productif, sur une usine de LFoundry à Rousset, près d'Aix-en-Provence, le 23 décembre 2013
 

La compagnie maritime (2.600 salariés) fait face à de graves difficultés financières et d'actionnariat. Un plan prévoyant la suppression de plus de 500 postes - sans licenciement - a été proposé, mais l'ensemble des emplois reste menacé.

 

MEDIAS

Plusieurs rédactions sont visées par des réductions de personnel: France Télévisions (361 postes supprimés d'ici à 2015 via le volontariat); groupe Lagardère avec la cession de dix magazines et la réduction d'effectifs dans d'autres titres (350 départs au total), Nice-Matin (148 postes menacés).

 

CHAPITRE

Le réseau des Librairies Chapitre (1.200 salariés) est depuis début décembre en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 7 janvier. Seize librairies ont trouvé un repreneur, mais 41 restent à céder.

 

VEOLIA

La branche eau de Veolia Environnement prévoit la suppression de 1.600 postes d'ici 2014, dont 700 départs volontaires sur environ 15.000.

 

GOODYEAR

Goodyear France a annoncé fin janvier un projet de fermeture de son usine de pneus d'Amiens-Nord, employant 1.173 personnes.

 

VIRGIN

Le distributeur de produits culturels a déposé le bilan en janvier. Faute de repreneurs, l'enseigne, employant un millier de salariés, a été liquidée en juin.

 

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