La chasse à la quenelle est ouverte. Les fonctionnaires qui se prennent en photo dans l'exercice de leur fonction en accomplissant ce geste popularisé par Dieudonné seront l'objet d'enquêtes. Trois pompiers pourraient l'apprendre à leurs dépens.
Trois soldats du feu de Nancy (Meurthe-et-Moselle) n'auraient pas dû faire une quenelle dans leur caserne, se prendre en photo et poster le cliché sur le site de Dieudonné. Leur identité a été révélée par un hacker qui a pénétré dans les bases de données de l'humoriste controversé.
Une enquête administrative a été ouverte en conséquence au sein du Service d'incendie et de secours (SDIS) pour connaître plus précisément les circonstances de ce geste, bras d'honneur pour les uns, ersatz de salut nazi pour les autres. Les personnels concernés pour se voir infliger un avertissement ou une sanction.
Le supérieur hiérarchique de ces trois pompiers se veut néanmoins circonspect. "Je reste prudent. Les pompiers défendent les valeurs républicaines", a déclaré le colonel Stéphane Beaudoux qui commande le SDIS. Une note sera néanmoins prochainement diffusée pour rappeler l'obligation de réserve à laquelle doivent se soumettre les pompiers.
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