Jean-Marc Ayrault a déclaré vendredi sur France Info que la réforme des rythmes scolaires "devait être faite et serait faite" en dépit de l'opposition d'élus et de syndicats d'enseignants.
"Je ne vois pas pourquoi on abandonnerait cette ambition", a ajouté le Premier ministre, admettant toutefois que "dans des petites communes, il peut y avoir des difficultés particulières".
"Ce ne sont pas les maires qui décident les horaires des cours, ils décident des activités périscolaires après la classe", a souligné le chef du gouvernement, qui s'exprimera mardi devant l'Association des maires de France (AMF).
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Selon lui, "c'est le devoir de l'Etat de dialoguer et d'aider". "Une réforme est toujours difficile à faire", a-t-il fait valoir.
M. Ayrault devait se rendre dans la foulée avec le ministre de l'Education, Vincent Peillon, dans une école primaire de Cluny (Saône-et-Loire) pour y défendre cette réforme de la semaine de 4,5 jours.