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Vidéo : l'impressionnant chavirage de Dick et de Jourdain

Chavirage de Jean-Pierre Dick et Roland Jourdain le 10 octobre 2013 (capture d'écran YouTube) Chavirage de Jean-Pierre Dick et Roland Jourdain le 10 octobre 2013 (capture d'écran YouTube)

Alors qu’ils s’entrainaient en vue de participer à la Transat Jacques Vabre, Jean-Pierre Dick et Roland Jourdain ont chaviré hier au large de Belle Ile (Morbihan). Leur trimaran s’est complètement retourné et malgré la violence du choc, ils sont sains et saufs.

 

Plus de peur que de mal. Hier vers 13h, au cours d’un entraînement au large de Belle Ile (Morbihan), le multicoque de Jean-Pierre Dick et Roland Jourdain, long de 21,20 m, s’est complètement retourné dans 15 à 20 nœuds de vent (entre 28 et 37 km/h).

Par chance les deux hommes sont sains et saufs. Ils se préparaient pour participer à la prochaine Transat Jacques Vabre dont le coup d’envoi doit être donné le 3 novembre prochain. 

Lors de l’accident le mât de leur trimaran s’est brisé en trois morceaux, compromettant sérieusement leur participation à la célèbre course qui partira du Havre (Seine-Maritime) à destination d’Itajai (Brésil).

 

 

"Je suis tombé de très haut"

Le site adonnante, spécialisé en actualité de la voile sportive, a rapporté le témoignage de Jean-Pierre Dick : "Je suis encore sous le choc. Tout est allé très vite. J’ai vu une forte risée arriver par derrière. J’ai choqué le chariot de grand-voile mais certainement pas assez. Tout a basculé très vite, je suis tombé de très haut, j’ai heurté quelque chose et suis tombé à l’eau. C’était violent. Heureusement, j’ai pu rejoindre le bord très vite. J’ai vite eu mal au dos. Nous avons attendu les secours dans la tristesse."

Le palmarès de Jean-Pierre Dick, triple vainqueur de l’épreuve, et de Roland Jourdain, dernier lauréat de la Route du Rhum, est impressionnant. Leur manque de pratique en multicoques, des bateaux réputés pour être très difficiles à manier, leur a toutefois été défavorable. La Route du Rhum 2002 est un exemple éloquent. À l’époque, seulement trois trimarans -  des 60 pieds – sur dix-huit avaient réussi à relier Saint-Malo à Pointe-à-Pitre.

 

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