Le groupe des Femen qui avait défrayé la chronique en février dernier, avec son action coup de poing à Notre-Dame de Paris, est attendu aujourd’hui devant le tribunal correctionnel.
Neuf femmes, appartenant au mouvement féministe, doivent être jugées pour «dégradations dans un lieu de culte en réunion». Toutes avaient posé nues devant les médias qu’elles avaient conviés dans la cathédrale.
Arborant sur leurs poitrines les slogans «Bye bye Benoît», «No homophobe» ou «Crise de la foi», elles s’étaient attiré de vives critiques, notamment du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, en charge de la relation avec les cultes, qui avait exprimé sa «consternation».
Le recteur de Notre-Dame a porté plainte pour des dégradations sur des cloches exposées dans le site. Un acte que réfute Inna Shevchenko, chef de file des Femen en France, pour qui ces accusations «ne sont rien d’autre qu’un procès de l’Eglise pour [les] punir pour blasphème».
Les locaux parisiens des Femen incendié