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L'enquête sur le Furosémide classée sans suite

[[Fred Dufour / AFP/Archives]]

Vendredi, l’enquête préliminaire sur le Furosémide du laboratoire Téva a été classée sans suite par le Parquet de Paris en "l'absence d'infraction".

Aucune trace de somnifère Zopiclone n'a été trouvée dans le diurétique qui avait été mis en cause à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et les enquêtes initiées par les parquets régionaux n'en ont pas détecté ailleurs en France.

Les analyses toxicologiques du retraité de 78 ans décédé à Hyères (Var), qui prenait du diurétique Furosémide du laboratoire Teva, n'avait pas non plus révélé la présence de somnifère Zopiclone. L'Agence du médicament avait annoncé le 20 juin la "fin de l'alerte" après le retrait de toutes les boîtes.

 

Plusieurs enquêtes préliminaires ouvertes 

Plusieurs enquêtes préliminaires avaient été ouvertes en province après l'annonce du décès de plusieurs personnes âgées sous Furosémide, pour déterminer si ces décès pouvaient être liés à la prise de médicaments. Le parquet de Paris avait ensuite ouvert une enquête pour "tromperie aggravée" et "homicides et blessures involontaires".

Par ailleurs, l'Agence du médicament (ANSM) avait lancé une alerte sur une possible erreur de conditionnement de boîtes de Furosémide, suspectées de contenir du somnifère, en se basant sur le signalement d'un pharmacien de Saint-Malo qui disait avoir trouvé un somnifère Zopiclone dans une boîte de Furosémide rapportée par une cliente.

Les analyses chimiques ont montré l'absence de toute trace de Zopiclone, avait révélé Le Monde jeudi. 

 

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