Régulièrement, les jeux vidéo sont accusés de bien des maux. Cette fois, c’est Bernard Debré qui les a pointé du doigt suite au décès du militant d’extrême-gauche, Clément Méric.
« Il est dramatique que cette violence règne. Elle a plusieurs raisons, plusieurs motivations et d’abord l’égarement idéologique de l’extrême-droite et celui de l’extrême-gauche. Il faut aussi rappeler l'existence de tous ces jeux hyper violents mis à la disposition des enfants qui, lorsqu’ils deviennent adultes, ont cette culture dramatique. On ne peut qu’être révolté par ce type d’action hyper violente. »
C’est en ces termes que sur son blog Bernard Debré, député de Paris, a rendu hommage à Clément Méric, le jeune militant d’extrême-gauche battu à mort mercredi soir dans le quartier de Saint-Lazare. Mais selon les premiers éléments de l'enquête, la piste du jeu vidéo n'était absolument pas retenue.
Le tweet polémique de Manaudou sur Merah
Mais Bernard Debré n’était pas le premier à dénoncer la violence des jeux vidéo.
Lors de l’affaire Merah, Laure Manaudou s’était fendu d’un tweet polémique qu’elle avait vite fait d’effacer : « Supprimez ces jeux vidéos à la c... Et ça ira déjà mieux ». La championne olympique avait été fortement critiquée sur le réseau social suite à cette sortie et avait même fermé son compte Twitter par la suite.
Cheminade voulait les interdire
Jacques Cheminade, candidat à l’élection présidentielle en 2012, déclarait lui sur son site de campagne: « Les jeux vidéo violents doivent être interdits et tous ceux dépourvus de contenu pédagogique surtaxés.»
De la même façon, un article controversé du Point, paru en novembre 2012, la journaliste Claire Gallois dénonçait une « dépendance grandissante à la violence », insistant sur le fait que des meurtriers comme Merah ou Breivik avaient pu commettre leur crime à cause des jeux vidéo. Pour les adeptes des jeux, ce constat était faussé par une méconnaissance de l'auteur des jeux et surtout des joueurs.
Pas le seul facteur
Aux Etats-Unis, les jeux vidéo sont régulièrement remis en cause, surtout lors de fusillades comme ce fut le cas à Columbine en 1999 ou plus récemment à Virginia Tech et Newtown. Une majorité de chercheurs pense cependant que les jeux vidéo ne sont pas les seuls facteurs explicatifs de tuerie ou de violence.
Aujourd’hui, Numerama, dans un article, rapportait une étude où il était aussi question des jeux vidéo… qui cette fois feraient des bons citoyens !
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