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L’inquiétude des salariés de Spanghero

Le siège de la société Spanghero à Castelnaudary, le 15 février 2013 [Rémy Gabalda / AFP]

L’avenir de 300 salariés en dépend. Les représentants syndicaux de l’usine Spanghero de Castelnaudary (Aude), éclaboussée par le scandale de la viande de cheval, seront reçus en fin d’après-midi par les ministres chargés du dossier (Agriculture, Agroalimentaire et Consommation).

«Nous leur dirons qu'il faut rétablir sans attendre l'agrément sanitaire pour nos plats cuisinés et la saucisserie, qui ne contiennent pas du tout de boeuf», précise Claude Hill, délégué CFDT de l’entreprise. 

Le retrait de l’agrément, décidé jeudi soir, a été vécu par les élus locaux comme «une condamnation à mort l’entreprise».

Mais le gouvernement a redit hier que cette situation était «indispensable au déroulement de l’enquête», qui s’est poursuivie durant tout le week-end. 

Néanmoins, les ministres «distinguent la responsabilité de l’action qui semble relever des dirigeants de Spanghero et le travail de ses salariés». 

C’est pourquoi, le gouvernement veut «préparer avec les salariés les conditions de redémarrage de l’entreprise».

 

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