Alors que le ministère de la Santé affirme que la fuite de gaz à Rouen ne comporte "pas de risque pour la santé", la préfecture a annoncé que des opérations de neutralisation devaient commencer mardi vers 22h00. Le sud de l'Angleterre aurait également été touché.
Plus tôt dans l'après-midi, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, à Berlin aux côtés de François Hollande pour assister aux cérémonies des 50 ans de la réconciliation historique de la France et de l’Allemagne, a annoncé ce mardi après-midi sur son compte Twitter rentrer en France "pour superviser les opérations suite à la fuite du mercaptan".
Départ de Berlin pour me rendre à Rouen auprès des services du @ministere_dd qui supervisent les opérations suite à la fuite de #mercaptan
— Delphine Batho (@delphinebatho) Janvier 22, 2013
En outre, on a appris qu’un arrêté préfectoral avait été pris dès lundi soir pour que l’entreprise Lubrizol, propriétaire de l’usine chimique de Rouen responsable des émanations de gaz dans la nuit de lundi à mardi, stoppe l’ensemble de son exploitation sur son site.
"Les services de l’Etat se sont immédiatement rendus sur place et, dès hier soir, un arrêté préfectoral a été pris pour stopper l’ensemble de l’exploitation", ont expliqué les ministres de l’Ecologie Delphine Batho, et de l’Intérieur, Manuel Valls, dans un communiqué de presse commun.
Le plan particulier d'intervention (PPI) déclenché lorsqu'un incident industriel est susceptible de dépasser le cadre d'une usine, a été activé en début d'après-midi à Rouen.
L'odeur nauséabonde de gaz émanant de l'usine chimique Lubrizol de Rouen a incommodé de nombreuses personnes dans la nuit de lundi à mardi.
Le mercaptan, à l'origine de l'odeur, "est un marqueur très olfactif de type gaze de ville, connu de tous, et qui ne présente pas de risques pour la santé", a expliqué ce mardi le ministère de l'Intérieur.
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