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Quelles sont les techniques d'euthanasie ?

Chambre d'hopital Plusieurs méthodes existent déjà pour pratiquer l'euthanasie[PASCAL PAVANI / AFP]

Si François Hollande s’est refusé mardi à employer le mot « euthanasie » au cours de sa visite à la Maison Médicale Notre-Dame du Lac, c’est bien cette question – déjà évoquée pendant la campagne électorale – qui est en jeu.

L’euthanasie appelle un débat éthique dont nul ne nie le caractère particulièrement grave. C’est sans doute la raison pour laquelle François Hollande, avant de légiférer, a confié une mission de réflexion à Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d’éthique. Mais si cette pratique venait à être légalisée, elle impliquerait la mise en place de procédures, déjà testées à l’étranger, notamment en Belgique et aux Pays-Bas.

La pratique la plus répandue est l’administration par voie intraveineuse ou orale d’un barbiturique qui fait sombrer le patient en fin de vie dans l’inconscience. Cette action en elle-même peut conduire au décès du patient. Si tel n’est pas le cas, on peut procéder à l’administration (par injection dans la majorité des cas) d’un paralysant neuromusculaire. L’association barbiturique / paralysant est la formule la plus répandue.

D’autres pratiques peuvent être mises en place comme l’administration d’un sédatif ou de morphine à des dosages supérieurs aux exigences thérapeutiques. L’injection de chlorure de potassium, qui provoque un arrêt cardiaque rapide, utilisée ponctuellement à une époque, est généralement prohibée car elle peut provoquer des douleurs pénibles.

Mais les spécialistes le rappellent, chaque individu est différent et il n’existe pas de formules et de dosages parfaitement sûrs, garantissant parallèlement une efficacité absolue, l’absence de souffrances et une large accessibilité.

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