La Nationalmannschaft est opposée aux Italiens en quart de finale de l’Euro 2016. Cette rencontre, qui met aux prises les champions du monde et les tombeurs des champions d’Europe se disputera au Stade Matmut-Atlantique de Bordeaux le samedi 02 juillet et sera diffusée en direct et en intégralité sur beIN SPORTS 1 et TF1 à partir de 21h.
C’est, sur le papier, l’une des plus belles affiches de cette compétition. Les champions du monde allemands opposés aux italiens, tombeurs au tour précédents tenants du titre de l’Euro, l’Espagne.
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L'Allemagne est sereine
Pour l’Allemagne, le parcours fut plutôt tranquille. Mis à part le match nul et vierge face à la Pologne lors de la deuxième rencontre de groupe, les champions du monde en titre n’ont jamais été dans la difficulté. Mieux, après quatre rencontres, ils sont la seule sélection de l’Euro 2016 à n’avoir pas encaissé le moindre but. Une performance qui tient autant du talent de leur gardien de but Manuel Neuer, que de la solidité d’ensemble d’une sélection qui compte sur un axe défensif Boateng – Hummels de tout premier ordre. Dans l’ensemble, les Allemands ne peuvent de toute façon être mis en difficulté que sur contre-attaque tant leur jeu de possession et de passe est au point et sèvre l’adversaire de ballon.
Si la défense ne souffre d’aucun débat, ça n’est pas le cas de l’attaque. La prestation de Julian Draxler face à la Slovaquie a été remarquable et remarquée, tout comme celle de Mario Gomez, dont le profil de remiseur est unique dans la sélection allemande. Leurs performances pourraient donc coûter sa place à Götze, déjà resté sur le banc pendant l’intégralité du huitième de finale. A leurs côtés, Mesut Özil et Thomas Müller seront pour leur part bien de la partie. Si le deuxième n’est pas forcément au niveau attendu, sa polyvalence et son statut dans la sélection le rendent intouchable. En ce qui concerne le meneur de jeu d’Arsenal, le débat n’existe pas en raison de ses prestations (en dépit d’un pénalty loupé face à la Slovaquie).
L'Italie sort de l'ombre
En face, l’Italie a connu un parcours plus mouvementé. Après deux victoires inaugurales particulièrement convaincante face à la Belgique (2-0) et solide face à la Suède (1-0), les joueurs d’Antonio Conte ont chuté face à l’Irlande dans ce qui semblait le match de groupe le plus facile. Il convient cependant de rappeler qu’au moment de disputer cette rencontre, la Squadra Azzura était déjà assurée de terminer en tête de son groupe.
Opposés au double tenant du titre espagnol en huitièmes de finale, les Italiens ont joué leur jeu, opposant à la possession espagnole une défense de fer et des contres rapides. Vainqueurs 2-0 sur des buts de Chiellini et Pellè, les Italiens font pour beaucoup désormais figure de prétendants sérieux au sacre européen. Il leur faudra pour cela triompher des champions du monde en titre.
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Le 3-5-2 à l'épreuve du feu
Dans cette quête, le sélectionneur Antonio Conte s’appuiera de nouveau sur sa défense à trois composée intégralement de joueurs de la Juventus Turin, Chiellini, Barzagli et Bonucci, et sur son gardien légendaire, Gigi Buffon. Plus que ça, c’est sur son système en 3-5-2 que l’Italie comptera pour contrecarrer les offensives de l’armada allemande. Darmian et Candreva, chargés d’animer les cotés lors des matchs de groupe ont vu Florenzi et De Sciglio leur passer devant et être alignés lors du huitième de finale face à l’Espagne. Quelle que soit l’identité des joueurs choisis, leur respect des consignes du sélectionneur sera une condition indispensable pour réaliser ce qui serait malgré tout un exploit.
Un classique
Cette affiche est un classique du football européen, et les deux sélections se sont déjà affrontées six fois depuis le début des années 2000. Le bilan de ces confrontations est en faveur des Italiens qui se sont imposés à quatre reprises et n’ont plus perdu face à l’Allemagne depuis 1995. Lors de l’Euro 2012, ils s’étaient affrontés en demi-finale, pour une victoire 2-1 de la Squadra Azzura.