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Euro 2016 : Les maîtres du jeu étaient italiens

L'Italie se qualifie en quarts de finale après sa victoire face à l'Espagne. [Nolwenn Le Gouic/Icon Sport ]

L'Italie a vaincu au Stade de France une triste Espagne, incapable d'emballer la rencontre. Un triomphe tactique.

Elle est arrivée en France sur la pointe des pieds, considérée par les médias transalpins comme l’une des pires Squadra Azzura de l’Histoire. Mais l’équipe d’Italie s’est offert, ce soir au Stade de France, une victoire majuscule face au double tenant du titre espagnol (2-0). Un triomphe qui rappelle celui de son premier match de la compétition, face aux Belges (2-0), tant les hommes d’Antonio Conte ont semblé régner tactiquement. 

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Pressant haut la Roja dès les premières minutes, les coéquipiers de Gianluigi Buffon ont étouffé comme rarement les hommes de Vicente del Bosque, n’hésitant pas à se projeter vers l’avant dès la récupération du ballon. La défense espagnole a montré alors des signes de fragilité, autant sur le ciseau de Emanuele Giaccherini (10e) que la tête de Marco Parolo (24e) ou le centre fuyant de Mattia De Sciglio (28e). 

Giorgio à l'italienne

Procédant en contre, la Squadra a pourtant marqué sur un but très «italien», Giorgio Chiellini reprenant à bout portant un coup-franc d’Eder repoussé par David De Gea. Le piège était alors tendu, obligeant des Espagnols peu inspirés à courir après le score et se découvrir. Un scénario presque parfait si Eder était parvenu à faire le break (54e, 62e). Mais ce manque de réussite a laissé l’Espagne y croire jusqu’au bout, attendant un miracle signé Andrès Iniesta (75e), Gerard Piqué (76e) ou David Silva (86e). En vain. Graziano Pellé a mis un point final à ce récital dans les derniers instants (91e).  

Et maintenant, l’Allemagne

Désormais considérés comme de vrais favoris, les Transalpins ont jusqu’à samedi pour récupérer et aussi préparer un autre défi de taille. Car si les Espagnols ont montré lundi un bien triste visage, les Allemands, qui les attendent en quarts, ont l'air très heureux dans l'Hexagone. Et comptent bien rester jusqu'au 10 juillet. 
 

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