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De drôles de quarts, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[©MALEAN]

Avec un Euro à vingt-quatre nations, on pouvait penser, voire même trouver logique, que tout cela débouche sur un tableau final étrange. Mais à ce point, honnêtement…

Cette idée, franchement absurde, de qualifier quatre des six meilleurs troisièmes de groupe a en effet faussé beaucoup trop de choses. Certaines équipes se sont mises à calculer. Mais au bout d’un moment, il faut bien les jouer, ces matchs à élimination directe. Et là, il n’y a pas d’excuses, et surtout pas liées à l’incompétence, comme celles de nos amis Anglais. A l’arrivée, le cocktail des quarts est donc très déséquilibré.

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La rencontre entre la Pologne et le Portugal sera certainement très équilibrée. Les Polonais n’ont pas été très convaincants, surtout après avoir ouvert le score contre la Suisse. Devant, Robert Lewandowski est jusqu’ici un fantôme. En face, le Portugal a eu beaucoup de chance contre la Croatie dans un match qui aurait pu être un choc et qui fut une immonde purge. Mais Cristiano Ronaldo est toujours là. Et, on peut me dire ce qu’on veut, ça reste Ronaldo.

Belgique-Pays de Galles pourrait être un match rafraîchissant. Avec Aaron Ramsey et Gareth Bale, les Gallois ont des atouts, mais c’est surtout côté belge que l’on demandera confirmation de l’énorme succès contre la Hongrie (4-0). Et si Eden Hazard est à ce niveau…

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La confrontation entre l’Allemagne et l’Italie sera évidemment l’énorme choc de ces quarts de finale. Les Allemands n’ont pas encaissé le moindre but en quatre matchs. L’Italie un seul, mais dans le match des coiffeurs face à l’Eire. La partie s’annonce âpre et tactique. Et totalement indécise.

Enfin, on en a déjà beaucoup dit sur France-Islande. On peut admirer l’exploit islandais dans ce tournoi tout en se disant qu’affronter une équipe de ce niveau en quart de finale, et qui plus est à domicile, reste un cadeau du ciel. Avec tout le respect et toute la méfiance que l’on puisse imaginer, la réalité reste la même : une élimination bleue serait un désastre. Mais, depuis le début de l’Euro, il s’est passé tellement de choses insensées.

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