Aux grands maux, les grands remèdes. A quelques heures de la rencontre entre la France et la Suisse, ce dimanche, le gazon du stade Pierre Mauroy a été repeint en vert. Cette mesure a été décidée pour masquer le mauvais état de la pelouse.
Le gazon avait pourtant été remplacé le mois dernier, avant le début de la compétition, sur décision de l’UEFA, qui avait fait appel pour l’occasion à Richter Rasen, fabricant autrichien. Problème, la commande livrée par l’entreprise, depuis sa gazonnière de Slovaquie, a souffert pendant le voyage. «Il y a eu des retards et certains rouleurs ont gelés pendant le transport», explique une source proche du dossier au JDD.
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Qui plus est, la météo particulièrement abominable en mai-juin n’a pas aidé à l’enracinement de la pelouse. Enfin, le rude traitement infligé au gazon (entraînement des joueurs, cérémonies d’avant-match, rencontres) a fini par achever le pré foulé par les joueurs. La suite, on la connaît. Des pans d’herbe qui se détachent au moindre tacle, un état général déplorable en fin de match… Difficile d’imaginer à quoi ressemblera la pelouse à la fin de la compétition. Sans compter le coût du remplacement de celle-ci.
Afin de rendre l’ensemble plus télégénique- à défaut de fonctionnel-, il a donc été décidé de repeindre l’herbe en verte, et ce peu avant Allemagne-Ukraine (le premier des six matchs se déroulant à Villeneuve-d’Asqc), d’abord en partie, ensuite dans son intégralité. Une technique déjà vue au Brésil pour la Coupe du monde 2014 et qui est la même que celle utilisée pour tracer les lignes du terrains et les logos publicitaires. Mesure supplémentaire toutefois à Lille : des ventilateurs ont été installés au bord du terrain pour assécher le gazon.
Des ventilateurs géants pour assécher la piteuse pelouse du stade Pierre Mauroy #SUIFRA #EURO2016 @RMCsport #rmclive pic.twitter.com/97SjANYsaU
— Jérôme Sillon (@JeySillon) 19 juin 2016