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Euro 2016 : Tout savoir sur Zlatan Ibrahimovic, le dinosaure de la Suède

Zlatan Ibrahimovic entend briller avec la Suède comme il l'a fait avec le PSG. [Ludvig Thunman / Bildbyran / Icon Sport]

L'Euro 2016 est sans doute pour Zlatan Ibrahimovic sa dernière chance de briller au plus haut niveau sous le maillot suédois, et effacer un sentiment d'inachevé en sélection.

Il a quitté Paris, et il pourrait aussi faire ses adieux à la sélection jaune et bleu. Le colosse au catogan a 34 ans. Rien n'assure qu'il sera au Mondial 2018, ni surtout que la Suède se qualifiera. La question de sa retraite internationale lui a été posée maintes fois, et il a toujours donné la même réponse: «tant que je serai performant, je jouerai pour la Suède». Il est encore craint, en tout cas.

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Ibrahimovic, le sauveur

«Vous avez Ibrahimovic qui peut toujours vous sauver», a répondu le sélectionneur italien Antonio Conte, quand le journal suédois Aftonbladet lui a demandé ce qu'il pensait de son adversaire scandinave dans le groupe E. Quant au sélectionneur d'une autre équipe de ce groupe, Marc Wilmots, il semble être fan. Le Belge avait surpris en votant pour l'attribution à Ibrahimovic du Ballon d'or 2013, alors que la Suède venait d'échouer aux portes du Mondial brésilien contre le Portugal de Cristiano Ronaldo.

Les dictionnaires de suédois n'ont plus assez de superlatifs pour un héros dont le public ne se lasse jamais. «La star qui brille le plus parmi toutes celles de cet Euro. Quand pourra-t-on redire ça d'un joueur suédois?», lance Richard Henriksson, consultant de la radio publique SR. «Il n'y a pas un joueur suédois qui se soit approché de ce que lui a accompli», juge sur TV4 un autre expert du football national, Olof Lundh. Ibrahimovic a battu le record qui permet de le dire, celui des buts pour la Suède, en 2014. Il en est aujourd'hui à 62, en 111 sélections.

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Passage à vide 

Que lui reprocher ? On ne parle plus de sa saute d'humeur en 2006, quand, après avoir été sanctionné pour une sortie nocturne, il avait laissé spéculer sur son éventuel refus de répondre aux convocations. Zlatan était revenu, et avait mis près de deux ans à marquer de nouveau. Un passage à vide qui paraît bien loin: ces dernières saisons il a régalé les supporteurs suédois presque à chaque sortie, entre gestes uniques, buts décisifs et coups de génie.

Il faut y ajouter son sens de la formule. Après avoir écarté en barrages le Danemark qui rêvait de précipiter sa fin: «J'ai envoyé tout leur pays à la retraite». Après un match contre l'Angleterre, interrogé sur la note qu'il donnerait sur 10 à sa carrière internationale: «10». Nul n'oubliera de si tôt le retourné de 30 mètres qu'il avait marqué ce soir-là en 2012, pour l'inauguration de la Friends Arena. Il concluait un quadruplé. Mais c'était un amical, noteront ses détracteurs.

En compétition, le bilan est mitigé. Après un quart de finale de l'Euro 2004 et deux huitièmes de finale au Mondial 2002 et 2006, plus rien ou presque: la Suède n'est pas sortie de son groupe à l'Euro 2008 ni à l'Euro 2012. Ibrahimovic l'affirme: le meilleur est à venir. «On a la chanson qui va nous faire gagner l'Euro. Je l'ai écoutée et je peux le dire, ce disque a déjà gagné l'Euro. Maintenant nous on doit le gagner», dit-il dans une vidéo publiée par sa fédération, inimitable.

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