L’équipe de France, qui reste sur deux victoires, va devoir confirmer ses bonnes dispositions, jeudi soir à Nice, contre l’Arménie. Cette rencontre, comme celle de dimanche face au Danemark, doit aussi permettre à certains joueurs de s’affirmer.
Le compte à rebours est lancé. A huit mois de l’Euro 2016 en France, les Bleus sont lancés dans une course contre-la-montre pour engranger de la confiance, des certitudes et le soutien du public français par la même occasion. La mission a été accomplie, début septembre, avec les succès au Portugal (0-1) et face à la Serbie (2-1), qui ont permis en partie de chasser les doutes nés en juin dernier.
Et pour éviter de voir ressurgir subitement ces interrogations, les hommes de Didier Deschamps doivent se servir de l’Arménie, ce jeudi soir à Nice, puis du Danemark dimanche, pour entretenir cette dynamique avant les tests grandeurs nature prévus le mois prochain contre l’Allemagne et l’Angleterre. «On a montré un beau visage, mais il ne faut pas s’arrêter là, a déclaré Hugo Lloris. On a envie d’avancer, de continuer à gagner.»
Les Bleus à @AllianzRiviera à Nice pour une heure d'entraînement. pic.twitter.com/i3w8HuuiSb
— Equipe de France (@equipedefrance) 7 Octobre 2015
Des places à prendre
Pour certains joueurs, ces rendez-vous sont également une des dernières opportunités pour se mettre en évidence aux yeux du sélectionneur, d'autant que des places sont encore à prendre. A commencer par le couloir droit de la défense que vont se disputer Bacary Sagna et Christophe Jallet. Dans l’axe, Mamadou Sakho doit s’affirmer comme le complément idéal de Raphaël Varane. Au milieu de terrain, Yohan Cabaye semble en danger et le retour de Lassana Diarra pourrait redistribuer les cartes pour accompagner Blaise Matuidi et Paul Pogba dans l’entrejeu.
Enfin en attaque, malgré sa période de mutisme d’un an, Karim Benzema paraît intouchable, au contraire d’Antoine Griezmann, beaucoup plus performant en club qu’en sélection, et de Mathieu Valbuena, irréprochable avec les Bleus mais très discret avec Lyon. Et Anthony Martial, auteur d’un début de saison tonitruant avec Manchester United, pourrait en profiter.