L'équipe de France de Volley-ball affronte le Brésil pour le dernier match de la poule A du tournoi olympique. Le match aura lieu dans la nuit de lundi à mardi à 3h35 heure française et sera diffusé sur France Télévisions et Canal +.
La «Team Yavbou» n'a plus le droit à l'erreur. L'équipe de France de Volley-Ball affronte ce soir le Brésil dans un match décisif en vue de la qualification en quarts de finale du tournoi olympique. Champions d'Europe en titre et vainqueurs de la Ligue Mondiale, les Bleus ont déçu en s'inclinant à deux reprises en quatre rencontres, contre l'Italie puis les Etats-Unis.
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Earvin Ngapeth et se coéquipiers sous pression
Les coéquipiers de Earvin Ngapeth seront donc dans l'obligation de s'imposer face au Brésil s'ils ne veulent pas faire leurs bagages prématurément. Actuellement deuxièmes de leur poule, dont les quatre premiers seront qualifiés pour les quarts de finale, ils pourraient rétrograder à la cinquième place s'ils s'inclinent et que dans le même temps le Canada bat l'Italie.
«On se complique encore la tâche, a déploré Earvin Ngapeth après la défaite contre les Etats-Unis. Lundi, un autre match nous attend et il faudra aller chercher la qualification contre le Brésil. Si on est inquiet ? Ben oui, depuis le départ quand tu vois le groupe… On sera trois équipes à jouer notre place en quart sur le dernier match».
Le Brésil, vice-champion olympique en titre
La tâche s'annonce ardue pour l'équipe de France, puisque le Brésil fait partie du gratin mondial en volley-ball depuis des longues années. vice-champions olympiques en 2008 à Pékin et en 2012 à Londres, les Brésiliens rêvent de remporter enfin une médaille d'or à domicile. Meilleure équipe des années 2000, lors desquelles elle a remporté un titre olympique (en 2004), trois titres mondiaux (2002, 2006, 2010) et huit victoires en Ligue mondiale, la Seleçao espère célébrer son retour au premier plan devant son public, dans un pays où le volley est un sport majeur. Les Bleus peuvent toutefois espérer que les Brésiliens ne soient pas au mieux après leurs deux défaites consécutives contre les Etats-Unis et l'Italie, les mêmes adversaires qui ont martyrisé les Français.