![Des manifestants contre l'exploitation du gaz de schiste, le 22 septembre 2012 à Saint-Christol-les-Ales [Sylvain Thomas / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Des manifestants contre l'exploitation du gaz de schiste, le 22 septembre 2012 à Saint-Christol-les-Ales [Sylvain Thomas / AFP/Archives]")
Le gouvernement ne retiendra pas parmi ses mesures pour relancer la compétitivité la reprise des recherches sur l'exploitation des gaz de schiste, préconisée dans le rapport du commissaire à l'investissement, Louis Gallois, a-t-on appris lundi auprès de Matignon.
Selon les services du Premier ministre, "cette proposition n'est pas retenue, la ligne édictée par le président de la République lors de la conférence environnementale reste inchangée". Jean-Marc Ayrault présentera mardi les premières mesures pour relancer la compétitivité.
Débat au sein de la majorité
L'annonce de la possible exploitation du gaz de schiste avait soulevé dans la matinée une polémique au sein de la majorité. Certains membres du Parti Socialiste s'étaient montrés plutôt favorables à la question, créant la discorde avec les élus EELV, hostiles au sujet.
Arnaud Montebourg avait confirmé ce matin sur RTL "vouloir réfléchir" à l'exploitation de ces gaz . Ce à quoi Alain Vidalies, ministre délégué aux Relations avec le Parlement avait renchéri. "Aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu'il faut pour l'éternité écarter".
Des propos qui ont déplu aux Verts, aussitôt montés au créneau, Jean-Vincent Placé en tête. Ce dernier a ainsi exprimé son mécontentement en déclarant qu'un "revirement du gouvernement, serait une violation de l'accord passé (entre) le PS et EELV", faisant référence aux propos tenus par François Hollande lors de la conférence environnementale d'aout.
Le débat est donc clos pour le moment.
