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Travail de nuit : Printemps-Haussmann dans les clous

Le recours contre le travail nocturne au Printemps Haussmann a été déposé par les syndicats et le comité d’entreprise du grand magasin. Le recours contre le travail nocturne au Printemps Haussmann a été déposé par les syndicats et le comité d’entreprise du grand magasin.[AFP / ARCHIVES]

Le Printemps Haussmann n’est pas condamné mais devra appliquer la loi. Le tribunal de grande instance de Paris a considéré mercredi que le grand magasin était rentré dans les clous concernant le travail de nuit, puisqu’il ferme ses portes plus tôt depuis la mi-avril.

 

Un recours avait été déposé par le comité d’entreprise du Printemps Haussmann et les syndicats du commerce parisien CFDT et CGT, pour faire cesser l’ouverture nocturne le jeudi, jour pendant lequel les boutiques restaient ouvertes jusqu’à 22h.

La direction du magasin avait pris les devants il y a un mois en fermant dès 20h45 le jeudi (20h les autres jours), après un arbitrage du Conseil constitutionnel sur le travail de nuit (entre 21h et 6h) début avril.

"Le tribunal a estimé que le Printemps-Haussmann a appliqué la loi et qu'il n'y avait donc plus d'urgence à référer, explique Karl Ghazi, de la CGT. Nous sommes tout de même très satisfaits".

En juin 2012, les Galeries Lafayette et le BHV avaient été contraints par la justice d'en finir avec le travail nocturne. Plus récemment, en octobre dernier, le couperet tombait également pour le magasin Sephora des Champs-Elysées.

La loi stipule que le recours au travail de nuit est en principe exceptionnel. Il doit donc "être justifié par la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique" ou des services d'utilité sociale.

 

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