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Braquage d'un joaillier du Printemps-Haussmann

Voiture de police devant le Printemps Haussmann, en 2008 Voiture de police devant le Printemps Haussmann, en 2008 [Eric Piermont / AFP/Archives]

Un stand de joaillerie du grand magasin parisien Printemps-Haussmann a été braqué mardi en fin d'après-midi par deux individus armés qui ont pris la fuite avec un butin évalué à deux à trois millions d'euros, a-t-on appris de sources policière et proche de l'enquête.

Les deux hommes étaient munis d'armes de poing et ont mené leur attaque vers 18H45 contre le stand du célèbre diamantaire De Beers, a-t-on ajouté de source policière. Ils n'ont pas fait usage de leur arme et aucun blessé n'est à déplorer. Ils n'étaient pas encagoulés, a précisé la source proche de l'enquête.

"Je ne peux pas vous répondre, j'ai des consignes de confidentialité", déclarait-on au téléphone au stand De Beers du Printemps, une heure et demie après l'attaque.

L'enquête va être menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne.

Selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) parue début février, les braquages contre les bijouteries, joailleries ou orfèvreries ont crû de 61% entre 2009 et 2011. Ils font figure d'exception dans la baisse constatée des vols à main armée contre les commerces, banques ou transports de fonds depuis 2009.

Le braquage du Printemps-Haussmann intervient après la spectaculaire attaque survenue lundi soir en Belgique, où des hommes lourdement armés et déguisés en policiers ont dérobé 50 millions de dollars de diamants sur le tarmac de l'aéroport de Bruxelles, dans une opération qui a duré cinq minutes.

En décembre 2008, la joaillerie parisienne Harry Winston, installée dans la prestigieuse avenue Montaigne (VIIIème arrondissement) avait été la cible de braqueurs qui avaient fait main basse sur 85 millions d'euros de bijoux en un quart d'heure. Cette attaque avait été qualifiée de "coup de maître" par la police. Ses auteurs présumés avaient toutefois été interpellés plusieurs mois plus tard.

En 2009, d'autres maisons prestigieuses avaient été la cible d'attaques à main armée, Cartier à Cannes (Alpes-Maritimes, pour un préjudice estimé à 15 millions d'euros), Chopard, place Vendôme à Paris (6,6 millions d'euros) et Chaumet, également place Vendôme (1,9 million d'euros).

Le record pour un vol de diamants reste celui commis, également en Belgique, en février 2003 dans les coffres du Diamond Centre à Anvers. Le montant du butin avait été estimé à 100 millions d'euros.

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