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Paris confirme ses engagements budgétaires

La ministre du Budget Valérie Pécresse a annoncé mercredi que la France confirmait ses principaux engagements budgétaires dans le "programme de stabilité" qu'elle soumettra prochainement à Bruxelles, avec un retour à l'équilibre de ses finances publiques prévu en 2016[AFP/Archives]

La ministre du Budget Valérie Pécresse a annoncé mercredi que la France confirmait ses principaux engagements budgétaires dans le "programme de stabilité" qu'elle soumettra prochainement à Bruxelles, avec un retour à l'équilibre de ses finances publiques prévu en 2016.

Outre ce déficit zéro dans quatre ans, la ministre a réitéré devant la Commission des finances de l'Assemblée les objectifs de croissance fixés par Nicolas Sarkozy dans son chiffrage d'un éventuel second quinquennat. Les ratios de dette publique et de dépenses publiques par rapport au Produit intérieur brut (PIB) ont en revanche été très légèrement revus à la baisse.

"Nous ramènerons le déficit à 4,4% (du PIB) en 2012, à 3% en 2013, 2% en 2014, 1% en 2015, pour atteindre l'équilibre des comptes publics en 2016", a déclaré la ministre du Budget devant les députés.

S'il était élu, le candidat socialiste François Hollande prévoit pour sa part de parvenir à l'équilibre un an plus tard, à la toute fin du quinquennat, en 2017.

Le document du Programme de stabilité 2012-21016 présenté mercredi aux députés et qui sera remis dans les prochaines semaines à Bruxelles rappelle par ailleurs que "le gouvernement prévoit une croissance de 0,7% en 2012 en France, puis de 1,75% en 2013, et fait l'hypothèse d'une croissance de 2,0% de 2014 à 2016".

"Quant à la dette -hors engagements européens-, elle sera stabilisée à partir de 2013" avant de refluer, a souligné Valérie Pécresse.

Les objectifs de réduction de la dette publique sont cependant très légèrement inférieurs, de 0,2 point, aux prévisions du candidat de l'UMP qui a intégré dans son programme 9,5 milliards d'euros de promesses électorales supplémentaires. La dette publique devrait ainsi être ramenée de 86,6% du PIB en 2012 (hors soutien financier à la zone euro) à 80,4% en 2016.

Les dépenses publiques ont également été révisés très légèrement à la baisse pour être ramenées de 55,8% du PIB cette années à 52,6% en 2016.

Quant aux prélèvements obligatoires, ils devraient s'établir en 2012 à 44,7% du PIB et poursuivre ensuite leur "progression sur l'ensemble de la période" pour s'établir à 45,8 % du PIB en 2016 "sous l'effet des mesures nouvelles et de la reconstitution des recettes perdues pendant la crise".

Selon Valérie Pécresse, cette croissance de 1,1 point des prélèvements obligatoires représente 22 milliards d'euros. Elle nécessite pour 8 milliards des "mesures exceptionnelles" et, pour le reste "la reconstitution des recettes perdues pendant la crise".

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