En direct
A suivre

Denzel Washington : « Une lutte pour survivre »

L'acteur américain Denzel Washington[Capture d'écran Youtube]

A presque 60 ans, Denzel Washington reste un homme d’action, et ce, de façon très naturelle. Ainsi, après avoir arrêté un train dans Unstoppable et sauvé l’humanité dans Le livre d’Eli, l’acteur américain joue dans Sécurité rapprochée, film d’espionnage boosté à l’adrénaline, et prouve qu’il peut encore faire de l’ombre à James Bond ou Jason Bourne.

 

Archive – article publié le mercredi 22 février 2012

 

Après Training Day, vous incarnez encore un homme qui a tout vécu, un mentor, un sage.

Denzel Washington : Je n’y avais jamais réfléchi, mais c’est vrai. C’est parce que je vieillis ! (rires) Avant, j’étais le jeune loup, comme dans USS Alabama face à Gene Hackman. Dans Sécurité rapprochée, c’est Ryan Reynolds, une très bonne idée de casting. Il a travaillé très dur. Il y a cette scène à la fin du film où il se bat mano a mano contre un adversaire pendant de longues minutes, et moi, je suis immobile, attaché, je ne peux rien faire. Les coups qu’ils se donnent sont lourds, font mal, je ne crois pas que j’aurais été capable d’aller aussi loin.

 

La violence est différente, plus brutale que dans d’autres films.

D. Z. : Oui. Le réalisateur Daniel Espinosa ne voulait pas des scènes de combat habituelles, et surtout pas d’arts martiaux. Il parlait de lutte pour survivre. Et c’est vraiment la sensation que j’ai eue. Beaucoup m’ont dit que le film leur rappelait le cinéma de Tony Scott, des œuvres comme Man on Fire, Déjà vu, Unstoppable. Il y a en effet cette même intensité.

 

Vidéo : Bande-annonce de Sécurité rapprochée

 

 

Comment était-ce de tourner sur place, en Afrique du Sud ?

D. Z. : C’était magnifique et exaltant. Nous avons tourné dans tellement de décors, la montagne, la campagne, la côte, le centre-ville, et toujours au sein de la population. Les gens ne savaient même pas que nous filmions ! D’où cette impression d’immersion. Daniel ne chorégraphiait pas, il suivait le rythme. C’était très instinctif, très organique.

 

Quel est votre prochain rôle ?

D. Z. : Je vais jouer un pilote de ligne, alcoolique et drogué, dans Flight, de Robert Zemeckis. C’est donc un rôle très différent. Il s’agit du premier film live de Robert depuis Seul au monde avec Tom Hanks en 2000. Je suis impatient, et je suis même allé à Delta Air Lines, à Atlanta, pour prendre des cours d’entraînement en simulateur.

 

Denzel Washington, le professionnel

George Clooney, Avocat des grandes causes

Mel Gibson, explorateur de la violence universelle

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités