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Nicolas Cage : « Philosophie et science-fiction sont intimement liées »

Nicolas Cage[Capture d'écran Youtube ]

Depuis le début des années 2000, Nicolas Cage partage son temps entre séries B d’action et films d’aventure. En 2009, l’acteur s’essaie à la science-fiction avec Prédictions  d’Axel Proyas, le réalisateur des films cultes The Crow et Dark City. Un film de science-fiction aux accents philosophiques dans lequel il joue un père de famille veuf. Direct Matin l’avait rencontré.

 

Archive – article publié le mercredi 1er avril 2009

 

Qu’est-ce qui vous a décidé à jouer dans ce film?

Nicolas Cage : Mon personnage est une figure paternelle. Cela m’a plu de pouvoir me servir de mon expérience afin de m’éloigner de certains stéréotypes. D’autre part, je souhaitais me rapprocher d’univers plus abstraits, aux problématiques plutôt ésotériques, loin de ce que j’ai pu faire dernièrement.

 

Vidéo : Bande-annonce de Prédictions

 

 

Qu’aimez-vous dans le cinéma du réalisateur Alex Proyas?

N. C. : Alex a un univers graphique propre, avec des effets spéciaux très stylisés. Ses films me font penser à des œuvres de William Blake ou Jérôme Bosch. Alex Proyas est véritablement capable de créer des mondes. Travailler avec un tel cinéaste est une chance, c’est passionnant.

 

Ce film pose des questions autour de l’origine de l’homme, de sa destinée. Pensez-vous qu’Alex Proyas souhaite créer la polémique ?

N. C. : Je ne peux pas parler en son nom. Ce qui est certain, c’est que philosophie et science-fiction sont intimement liées. Mais pendant le tournage, nous n’avons pensé qu’au processus de création du film et non à la controverse.

 

Vidéo : Nicolas Cage dans The Wicker Man

 

 

L’apocalypse est un thème récurrent dans le cinéma actuel. Pourquoi ?

N. C. : N’importe quel artiste souhaite représenter notre monde et les peurs qui nous habitent. La fin du monde en est une. Mais la mission du réalisateur n’est pas d’imposer sa vision. A chaque spectateur de réfléchir sur le sens qu’il veut donner au film.

 

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