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Attentats de Paris : Periscope, Twitter, Facebook… des vecteurs cruciaux d’informations

De nombreuses vidéos ont été diffusées en direct sur Periscope. De nombreuses vidéos ont été diffusées en direct sur Periscope.[© Capture Twitter]

Vidéos, photos et témoignages autour des attentats de Paris ont été partagés d'une manière sans précédent sur les réseaux sociaux dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre. Ces derniers se sont imposés comme d'importants vecteurs d'informations, mais aussi de rumeurs infondées.

Snapchat, Periscope, Twitter et Facebook ont été littéralement pris d'assaut par des millions d'utilisateurs. Que se soit pour décrire l'horreur des attentats, partager sa tristesse ou simplement rassurer ses proches, les réseaux sociaux ont été plus que jamais centraux dans le déroulement de cette nuit, que la presse qualifie d'acte de guerre sur le territoire français.

A commencer par Periscope. L'appli de Twitter qui permet de partager des vidéos en direct n'a jamais autant été utilisée que cette nuit, par ses utilisateurs présents dans la capitale. Un tweet (voir ci-dessous) cartographie ainsi les multiples vidéos mises en ligne par le biais de Periscope et largement reprises sur Twitter, puisque l'application est compatible.

 

Sur Twitter toujours, des milliers de photos ont également été publiées. Notamment lors de l'évacuation du Stade de France. L'enceinte avait en effet été le théâtre d'une évacuation sans précédent dans son histoire, suite aux attaques kamikazes menées à ses abords.

 

Le réseau social numéro un en France, Facebook, avait mis en place un système de "contrôle d'absence de danger" pour permettre à ses utilisateurs de faire savoir à leurs proches inquiets qu'ils étaient sains et saufs. Le dispositif de "Safety Check" avait été lancé pour la première fois en octobre 2014 pour être utilisé dans les cas de catastrophes naturelles. Depuis, il a été étendu à d'autres domaines dont les attaques terroristes. Snapchat, spécialiste des photos éphémères, a également suivi le même service afin de rassurer.

Au delà du partage de l'information et de l'émotion, de nombreuses rumeurs infondées ont également été diffusées et très largement partagées dans la confusion généralisée. A l'instar d'un attentat qui aurait touché "une synagogue de Londres, faisant six morts". Celle-ci a rapidement été démentie par Scotland Yard. Mais beaucoup de britanniques y ont cru durant plus d'une heure.

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