En direct
A suivre

Vidéo : quand Emmanuel Macron tente l'accent marseillais

Lors de l'annonce de son plan d'urgence pour la cité phocéenne, ce jeudi 2 septembre, le président de la République, Emmanuel Macron, a eu une pointe d'accent marseillais lorsqu'il a évoqué le «ministre de l'Intérieur».

Abordant la partie sécuritaire de son plan «Marseille en Grand», le chef de l'Etat a ainsi dit vouloir poursuivre «ce travail jusqu'au bout», et que c'est «pour cela (...) qu'il a proposé, sur la suggestion du ministre de l'Intérieur (...) à monsieur le maire (Benoît Payan, NDLR) à ce que l'Etat finance «des caméras de surveillance».

Sauf que si cette annonce a été très remarquée, le chef de l'Etat voulant mettre l'accent sur les problèmes de sécurité qui frappent la deuxième ville de France, il l'a aussi mis de façon stricto sensu et de manière plus cocasse, en laissant traîner la dernière syllabe du mot «Intérieur».

«Ministre de l'Intérieur-euh»

Remarquée sur les réseaux sociaux, la séquence a plutôt fait sourire les internautes, dont beaucoup ont noté qu'il n'aura fallu que quelques jours à Emmanuel Macron pour s'imprégner de Marseille.

Arrivé mercredi dans la préfecture des Bouches-du-Rhône pour une visite de trois jours, Emmanuel Macron a détaillé son plan d'urgence pour la ville depuis le palais du Pharo, site emblématique marseillais.

Le président a annoncé que l'Etat aiderait à financer des projets de transports, pour désenclaver les quartiers populaires du nord de la ville, les plus déshérités et touchés par la violence découlant du trafic de drogue.

Il s'est toutefois refusé à toute grande annonce chiffrée. Le montant total des nouvelles aides de l'Etat avoisinerait toutefois les 1,5 milliard d'euros, selon une estimation fournie par la suite par l'Elysée.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités