Invitée du Grand Rendez-Vous, Malika Sorel, numéro deux sur la liste du Rassemblement national lors des prochaines élections européennes, a dénoncé «l’inaction du gouvernement» face aux actes antisémites.
«Il y a une volonté de fermer les yeux et de nourrir le monstre». Alors que l’actualité est marquée par la démission de Claude Cohen, maire de Mions (Rhône-Alpes), dénonçant notamment les insultes antisémites dont il a fait l’objet, Malika Sorel est montée au créneau ce dimanche.
Invitée du Grand Rendez-Vous sur CNEWS et Europe 1, la numéro deux sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes, a dénoncé ce qu’elle considère être «l’inaction du gouvernement». «Ce n’est pas la République qui a cédé des territoires mais bien l’État qui s’est désengagé et qui a fermé les yeux», a-t-elle déclaré.
Des propos qui visent à renforcer la position du Rassemblement national qui, depuis le 7 octobre date de l’attaque du Hamas contre Israël, s’est indigné de la montée de la violence à l’encontre des personnes de confession juive. Le 13 novembre dernier, Jordan Bardella, président du parti, considérait que le RN était «probablement le meilleur bouclier des juifs de France.
Les actes antisémites ont été multipliés par quatre en 2023, notamment après les attaques du Hamas contre Israël. Selon le Crif, 1.676 faits de violence ont été commis dans les 101 départements de France.
Une situation prise très au sérieux par le gouvernement.«Nous ne laisserons rien passer», déclarait Gabriel Attal, lors d’une visite dans une école juive à Sarcelle (Val-d’Oise), le 11 octobre dernier.
