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Soldes 2022 : la fréquentation des commerces en chute libre

Depuis la crise des gilets jaunes, c’est sans doute la période de vente la plus compliquée pour les petits commerçants. Et avec l’apparition du variant Omicron, les soldes ne décollent toujours pas.

A Bordeaux, comme dans beaucoup de communes du pays, les rues sont ainsi trop calmes pour les commerçants.

Dans la cité girondine, la consommation est en baisse de 60% par rapport aux derniers soldes.

Plus préoccupant encore, concernant l’habillement seul, le chiffre d’affaires s’est écroulé de 40%.

«L’argent est trop juste pour faire les soldes, on arrive à peine à remplir le frigo», déplore une passante au micro de CNEWS.

«Il n’y a plus de contact social comme avant. On préfère rester chez nous et ne pas prendre de risque», témoigne une autre femme, en référence à l’épidémie de Covid-19.

Les promotions à l'année complique encore la donne

Dans les petites boutiques bordelaises, on déplore en effet le contexte sanitaire, peu propice aux achats, mais aussi les promotions des grandes enseignes qui effacent, peu à peu, les périodes de soldes.

«Dans la mesure où les soldes se font en quelque sorte toute l’année, on perd l’engouement pour les vrais soldes», note ainsi Lorenzo Dubus, responsable de la boutique «Strictly».

Pour la fédération locale des commerçants, plus de la moitié des enseignes seraient menacées à court terme.

A Bordeaux, après des soldes décevants, l’une de leur dernière chance se fera avec la grande braderie prévue du 4 au 6 février prochain.

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