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Maison de l’écologie populaire à Bagnolet : le syndicat Front de mères accusé d’être «racialiste» et «indigéniste»

Des habitants de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) ont publié une lettre ouverte au maire socialiste, Tony di Martino, dans laquelle ils déplorent l'octroi de près de 1.000 m2 de locaux à une association «indigéniste».

«Front des mères», l’une des deux entités qui gère la Maison de l’écologie populaire, à Bagnolet, est en effet au cœur de la polémique. Si elle se présente comme un syndicat de parents et une organisation politique qui lutte contre les discriminations, les textes qu’elle diffuse présentent l’école comme raciste et islamophobe, dont les enseignants seraient «en croisade» contre certains élèves, qu’ils stigmatiseraient et humilieraient.

«Parents noirs, arabes et musulmans (…), êtes-vous sereins quand vous confiez vos enfants à l’école le matin ?», demande ainsi l’association.

«Une vision racialiste et indigéniste»

Des habitants de la ville de Seine-Saint-Denis ont donc publié une lettre ouverte à leur maire socialiste, l’alarmant sur les idées diffusées par «Front des mères» : «un texte qui non seulement fait croire à un racisme systémique au sein de l’Education nationale, mais qui s’adresse également aux gens par le biais de leur couleur de peau ou leur religion».

«Considérez-vous qu’une vision racialiste et indigéniste puisse être compatible avec les valeurs fondatrices de notre République», demandent-ils au maire et aux élus.

La mairie n’a pas souhaité répondre aux questions de CNEWS.

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