Dans son édito de ce lundi 8 novembre, Jérôme Béglé revient sur l'hommage à Charles de Gaulle.
L’abus de gaullisme peut-il nuire à la présidentielle et à la politique ? Demain, mardi 9 novembre jour anniversaire de la mort du général de Gaulle, ce sera l’embouteillage sur les routes qui mènent à Colombey-les-deux-Eglises. Les candidats à la magistrature suprême vont se recueillir sur la tombe du fondateur de la Ve République.
Des hommages appuyés, parfois outrés de la part de personnalités qui ne partagent en rien ses convictions, son bilan, sa philosophie et sa vision de la France. Une démarche purement électorale qui montre également le vide, jamais vraiment comblé, qu’a laissé Charles de Gaulle depuis qu’il a quitté le pouvoir en 1969.
