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Une nouvelle campagne dénonce les violences éducatives ordinaires

Fessée, gifle, humiliations verbales... C'est ce qu'on appelle des violences éducatives ordinaires.

Pouvant avoir de graves conséquences sur le développement de l'enfant, elles ont été interdites par la loi en 2019. Récemment, l'association Stop VEO - Enfance sans violence a dévoilé sa nouvelle campagne pour les dénoncer.

Ce spot baptisé «et si on imaginait que nos enfants étaient plus forts que nous ?» pointe la responsabilité du parent, à s'en prendre à un être physiquement et psychologiquement vulnérable et les traumatismes qui peuvent prendre forme à l'âge adulte. 

Une pratique encore courante 

Selon une étude menée par l'Association française de pédiatrie ambulatoire, 36 % des parents ne savent pas ce que sont les violences éducatives ordinaires.

Et dans le même temps, une étude de 2017 de l'Observatoire de la violence éducative ordinaire montrait que «85% des parents reconnaissent avoir recours à la fessée, 71,5 % à des «petites gifles», la moitié auraient déjà frappé leur enfant avant l’âge de 2 ans et les trois-quarts avant l’âge de 5 ans.

Des chiffres extrêmement élevés bien que la pratique, tend à diminuer depuis plus de vingt ans. 

Des traumatismes à vie 

Quelle soit occasionnelle ou régulière, la fessée (ou autre forme de violence éducative ordinaire) marque l'enfant.

La plupart des pédopsychiatres et des spécialistes observent une propension de ces jeunes violentés à adopter une attitude craintive à l'adolescense. 

En France, depuis 2019, ces agissements, dans les cas les plus graves, sont passibles de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises sur un mineur de quinze ans. «L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques», stipule la loi 2019-721. 

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