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Titres-Restaurant : tout ce qui pourrait changer dès le mois de septembre

Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la consommation, a récemment annoncé vouloir porter une loi pérennisant l'utilisation du titre-restaurant pour faire ses courses d'alimentation dès le mois de septembre 2024.

Un texte de loi pour septembre 2024 ? La mesure permettant de payer ses courses d'alimentation avec sa carte ticket restaurant pourrait avoir de longs jours devant elle, si le texte souhaité par Olivia Grégoire est voté.

Mise en place par le gouvernement en août 2022 en pleine crise Covid-19 pour lutter contre l’envolée des prix, le mesure devait prendre fin le 31 décembre 2023 mais a été reconduite jusqu'à la fin de 2024. 

En à peine deux ans, le titre-restaurant a été complètement détourné de sa vocation première et sert essentiellement lors des courses en supermarché. En atteste les personnes que CNEWS a rencontrées à La Chapelle-Launay (Loire-Atlantique), une commune ouvrière située entre Nantes et Saint-Nazaire. 

«Je l’utilise principalement pour les courses. Je l’utilise beaucoup moins pour les restaurants», a confié l'un d'entre eux. «25 euros, ce n'est pas négligeable», a estimé une autre. 

Au supermarché, les 25 euros quotidiens se limitent à certains produits alimentaires mais les professionnels ont estimé que le titre-restaurant remplissait son objectif tel que défini par la loi d’août 2022.

Patricia Chabaud, responsable des caisses de l’Intermarché a expliqué que l’utilisation du titre-restaurant, «représente entre 4 et 5% du chiffre d’affaires quotidien» de ce supermarché de Loire-Atlantique.

Une mesure plébiScitée par les consommateurs

Ainsi, la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la consommation a annoncé le 12 avril dernier se plier aux résultats de l'étude menée par la commission nationale des titres-restaurant. Ces derniers ont mis en lumière que 96% des Français souhaitaient voir la mesure pérenniser.

Ils ont également montré que réduire le montant quotidien ou la liste des produits concernés seraient perçus comme un mauvais coup porté au pouvoir d’achat des consommateurs.

Néanmoins, cette pérennisation n'est pas encore certaine puisque Olivia Grégoire veut d'abord finir les concertations entreprises depuis plusieurs mois avec les acteurs du secteur, notamment les restaurateurs qui la voient d'un mauvais œil.

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