Stan Wawrinka a souffert. Beaucoup souffert pour son entrée en lice ce lundi à Roland-Garros. Mais mené au tableau d’affichage, le Suisse a su trouver les ressources nécessaires pour renverser le Tchèque Lukas Rosol (4-6, 6-1, 3-6, 6-3, 6-4) et se hisser au second tour, où il retrouvera le Japonais Taro Daniel.
Vous attendiez-vous à vivre un 1er tour aussi difficile ?
Les conditions de jeu étaient difficiles, assez lentes et lourdes. Il a fallu vraiment pousser. J’ai fait pas mal d’erreurs. Je n’ai pas joué mon meilleur tennis et, lui, a très bien joué. Il a tenté son va-tout. J’étais vraiment sous pression. Il a raté très, très peu de balles. Ce n’était pas un match facile, c'est clair. Je suis soulagé et content de m’en être sorti, d'avoir pu arracher ce cinquième set sur le central avec, malgré le froid, une super atmosphère. Cela fait toujours plaisir.
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Lukas Rosol vous a quand même bien aidé à renverser la tendance…
Aux moments critiques, il a commencé à rater des coups qu’il n’avait pas ratés pendant l’ensemble du match. Il a tenté le tout pour le tout. À un moment donné, je me connais, évidemment, plus le match passe, plus je ressens les choses. Je savais que physiquement j’étais dans le coup. Peut-être que lui, il était un peu moins rapide, il réagissait moins rapidement. Cela fait une grosse différence. C’est à ce moment-là que j’ai pu sortir mon jeu.
Votre arrivée tardive a-t-elle eu une incidence ?
Je suis arrivé tard ici, mais ce n’est pas la raison pour laquelle je n’ai pas joué mon meilleur tennis. Il y avait des années où j’arrivais tôt dans un Grand Chelem et les premiers tours n’ont pas été évidents. Il faut se mettre en jambes, en place.
Saviez-vous qu’aucun tenant du titre à Roland-Garros n’avait perdu dès le 1er tour ?
Non, je ne le savais pas. Mais ce n’est toujours pas le cas !